Ce film est percutant : il est poignant, il est étourdissant et se spécialise dans une direction : le consumérisme.
La vie ambivalente d'Octave, qui n'aime l'argent que grâce à la liberté, l'insouciance et à la drogue que celle-ci lui apporte, est une caricature de l'artiste. D'ailleurs ce personnage qui nous raconte son histoire de l'œil de celui qui l'a vécu n'a finalement qu'une idée en tête : changer. Il veut changer la société, changer son travail, changer ses choix : changer sa vie.
Cependant, le Octave qui vit son histoire n'a que faire des autres et de lui même. Son égocentrisme le rend à la limite de la folie, représenté par divers images mentales totalement décalées avec lui et sa conscience, durant tout le film.
Les plans sont magnifiques et malgré l'avancé de l'histoire nous restons étourdit du début à la fin par l'ambivalence de l'artiste.
P.S. : Ou est passé l'artistique et le percutant dans les pubs ?