Ennui ferme
Désolé, Albert, mais quand tu fais des films, on a tendance à être impitoyable avec toi ; pour une raison très simple, c’est que tu as du talent et des idées. Un pitch comme le tien, une bande...
le 23 oct. 2013
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Quand l'angoisse vous prends dès les premières minutes, et ne vous quitte plus...
Une intrigue qui se dessine rapidement, trop peut être, si bien qu'on imagine très vite ou l'auteur veut nous emmener... et puis rien, ou du moins plus grand chose. Chaque nouvelle scène est exactement celle qu'on attendait, si bien qu'on subit le déroulement du script sans plus jamais caresser l'étonnement ou tutoyer la surprise.
Un scénario cousu de fil blanc donc, parsemé de scènes d'une pauvreté souvent déconcertante, et animé par des personnages caricaturaux à souhait. Le ton léger du film et l'usage à outrance du comique de répétition aurait surement su nous faire rire (ou sourire), si la pauvreté du texte et le manque de rythme ne nous ramenait pas incessamment à notre lassitude. Seul le jeu d'acteur n'est peut être pas totalement au diapason du reste de l'œuvre, puisque Dupontel et consorts sauvent par séquences le film du naufrage.
En clair tout sonne faux ou presque, jusqu'au jeu de mot choisi en guise de titre, et pour me mettre au diapason je résumerai ce film en une heure et demi ferme. Alors, vous vous êtes toujours demandé comment on peut basculer d'une comédie burlesque pétrie de bonnes intentions en une longue farce qui tourne en eau de boudin? Foncez!
Créée
le 17 juil. 2016
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Le Albert, je l'aime enragé, fou furieux, complètement barge, punk, en colère contre tout le monde, bouffeur d'oiseaux et copains des hyènes. Je l'apprécie également en créateur, en vilain, en faux...
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