J.J., Michelle, Paul & Tracy, deux couples de blancs issus de familles huppés et se rendant dans un club de jazz font fausse route et finissent par se perdent au cœur d’un quartier malfamé du sud de Chicago (c’est à peu de chose près la même intrigue qui sera reprise dans La Nuit du jugement - 1993, de Stephen Hopkins). Manque de chance pour eux, au même moment, Colonel le leader du gang des "Chains" se fait froidement assassiner et Geeter son meurtrier les embarque malgré-eux dans sa fuite. Et les voilà tous les quatre en danger, face à des loubards armés jusqu’aux dents et déterminés à les éliminer.
Seul et unique long-métrage pour Roger J. Barski qui réalise ici un film d’action très fortement inspiré par Les Guerriers de la nuit (1980) de Walter Hill, avec la jungle urbaine de Chicago et la violence inhérente aux gangs de la rue en pleine guerre des territoires. Puis le film se transforme en huis-clos façon Assaut (1978) de John Carpenter, lorsque les jeunes couples et Geeter pensent avoir trouvé refuge au sein d’une usine désaffectée. Ils pensaient avoir trouvé un peu de répit, mais c’était sans compter sur la détermination des racailles.
Chains (1989) s’avère être un divertissement honorable mais ne parvient jamais à atteindre le niveau de ceux dont il s’inspire. La violence est âpre et sans concession, on peut facilement s’identifier à ces innocentes victimes qui se retrouve malgré-elles au cœur de cette guerre des gangs. Cependant, le film prend un tout autre virage pour le moins surprenant à 10min de la fin, lorsqu’un énergumène répondant au nom de "L'exécuteur" ("The Dead Man" / "L'homme mort" dans la VO), grimé en Commando façon Schwarzenegger et qui dézingue tout sur son passage.
Pour les petites anecdotes (inutiles), dans le rôle de J.J. (prononcé DjiDji dans la VF) Michael Dixon s’avère être un sosie quasi-parfait de Josh Brolin au même âge. Et pour preuve s’il en fallait une, qu’il ne faut jamais sécher les cours de sciences & technologies à l’école, on s’amusera de voir qu’il est à la portée de tous de confectionner des fumerolles et autres boules puantes avec les engrais chimiques laisser à l’abandon dans l’usine (et fabriquées à la hâte par les demoiselles en détresse).
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
« Chéri, je suis pas une station-service ! Mais je suis prête à pomper. »
Mes autres répliques