Suite à un typhon, le robot d’assistance Roz (alias ROZZUM 7134), fait naufrage sur une île inhabitée. Dans un environnement hostile et qu’il ne comprend pas, il va devoir s’adapter pour survivre…
Adapté de l'ouvrage de Peter Brown, le réalisateur Chris Sanders (Lilo & Stitch - 2002 ou encore Dragons - 2010) réalise ici une fable écologique d’anticipation où il est principalement question d’apprentissage, d’émancipation, d’amitié et d’alliance (entre proies et prédateurs face à l’envahisseur).
Ce qui frappe en premier lieu ici, c’est sans le moindre doute l’animation. Techniquement, elle y est bluffante, voire même renversante (entre le style pictural et l'impressionnisme). Mais c’est bien là le problème, il ne suffit pas d’avoir un bel enrobage si le contenu est quand à lui… assez simpliste. Un récit d’apprentissage extrêmement classique doublé d’une (énième) réflexion sur l’intelligence artificielle (un robot outrepasse son statut de machine à tout faire pour conscientiser et ainsi, ressentir des émotions) et histoire d’enfoncer le clou au cas où vous auriez un doute, nous rappeler que l’union fait la force.
Malgré cela, Le Robot sauvage (2024) n’en reste pas moins un très beau film (esthétiquement parlant) qui plaira aussi bien aux petits qu'aux grands. Simplement, pour ma part, j’en attendais davantage et suis donc resté sur ma faim.
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