3ème et dernier opus de la franchise Dar l'Invincible, après un premier volet (1982) réalisé par Don Coscarelli, puis un second plus tourné vers le nanar que l’heroic-fantasy (1991) et réalisé par Sylvio Tabet. Cette fois-ci, retour aux fondamentaux avec Dar l'Invincible 3 : L'Œil de Braxus (1996), réalisé cette fois-ci par Gabrielle Beaumont, plus habituée aux séries télévisées telles que Pour l'amour du risque (1979/1984) ou encore Remington Steele (1985/1986), qu’à mettre en scène des longs-métrages.
On retrouve une fois de plus Marc Singer dans le rôle de Dar, en compagnie de ses fidèles partenaires à poils, à savoir Sharak (l’aigle royal), Kodo & Podo (les deux furets) et Ruh (qui était une panthère dans le 1er film, avant de devenir un tigre dans le 2ème et devinez quoi, c’est devenu un lion ! Du grand n’importe quoi qui semble ne gêner personne… d’autant plus que le prénom ne change pas, donc on part du principe que Ruh est un félin polymorphe… du moins, on tente de trouver une excuse à ces incessants changements).
Dans cette nouvelle aventure, Dar doit combattre le sorcier Lord Agon qui a kidnappé le roi Tal (qui n’est autre que son frère) afin de lui voler « l’œil » (lui permettant de faire revenir d’entre les morts Braxus, le dieu du mal). Et nous voilà reparti pour 90min d’aventures et d’actions en tout genre, au cœur de décors et costumes digne de la série télévisée Hercule (1995/1999) avec Kevin Sorbo. Au casting on retrouve Tony Todd, la ravissante Sandra Hess et le permanenté (avec sa chevelure blonde) Casper Van Dien, relégué en second plan.
Ajouter à cela, l’imposante musique composée par Jan Hammer, en mode synthé façon MIDI et des effets spéciaux particulièrement datés (notamment avec Braxus). Moins bouffon et nanar que pouvait l’être le second volet, ce troisième opus a le mérite de renouer avec l’heroic-fantasy, ce qui devrait pleinement rassurer les fans de la première heure. Enfin… les rassurer est un bien grand mot car le film vire subrepticement et sans crier gare vers le nanar WTF dès le dernier quart d’heure du film, lorsque Braxus fait son apparition. Imaginez un monstre caoutchouteux façon Power Rangers ressemblant aux personnages de la famille de dinosaures anthropomorphes de la série télévisée Dinosaurs (1991/1994) de Jacobs & Young ou à ceux que l’on retrouve dans le film Dinosaures (1992) de Brett Thompson. Un résultat qui détonne violemment car rien ne nous y préparait.
Bizarrement, le film parvient si bien à divertir que l’on ne voit pas le temps passer. L’ensemble n’en reste pas un moins un DTV assez classique, un téléfilm qui signe la fin d’une saga, avant que n’apparaisse quelques années plus tard, la série télévisée BeastMaster, le dernier des survivants (1999/2002), une production australo/canado/américaine, sans la présence de Marc Singer (remplacé par le mannequin Daniel Goddard).
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La franchise au complet :
│Dar l'Invincible (1982) ★☆☆☆
│Dar l'Invincible 2 : La Porte du temps (1991) ☆☆☆☆
│Dar l'Invincible 3 : L'Œil de Braxus (1996) ★☆☆☆