National Lampoon a été un magazine humoristique américain important des années 1970 et 1990 mais dont le nom se retrouve encore assez régulièrement pour d’autres médias. Par un fort incroyable hasard, ou parce que j'apprécie l'humour jeune et puéril, j'ai souvent passé de bons moments devant les films sous le patronage de son nom, tels que National Lampoon's Animal House, National Lampoon's Van Wilder et ses suites ou National Lampoon's Presents Dorm Daze et son spin-off Transylmania. De grands noms sont passés par ces films : Ivan Reitman, Harold Ramis, John Belushi, et pour les plus récents Ryan Reynolds ou Kal Penn, car il faut bien commencer quelque part. Généralement, le titre accolé de National Lampoon est plus une caution qu'un véritable univers au sein de la marque mais tous ces films partagent une même cible, l'adolescent américain fêtard et joyeux.
Dans le premier Dorm Daze, justement, on suivait les petites histoires d'une dizaine d'adolescents au sein de leur dortoir. C'était un joyeux foutoir, un croisement entre le teen-movie et le vaudeville, c'était cru, un brin frénétique, forcément futile mais pourtant accrocheur.
Dans cette suite, une partie de ces adolescent se retrouve sur un bateau pour mener à terme une pièce de théâtre. Les événements sont donc plus recentrés, mais cela n'empêche pas chacun d'avoir sa petite histoire, qui se croise avec celles des autres, et qui se dénouera ou s’emmêlera lors de cette représentation à la fin du film.
Une fois de plus, j'ai passé un excellent moment. J'ai retrouvé certains des acteurs qui m'avaient marqué précédemment comme Tony Denman dont je ne comprends pas que le potentiel comique n'ait pas été repris par d'autres cinéastes. Et découvert d'autres nouvelles têtes, mais on ne va pas se mentir, personne n'a fait de grande carrière.
Ce n'est pas d'une très grande finesse, les deux meilleurs gags sont très potaches mais pourtant m'ont fait mourir de rire. Les personnages sont proches des clichés, mais possèdent malgré tout suffisamment de personnalité pour se révéler attachants, il y a toute une vie dans cette belle équipe. Dorm Daze 2 est léger et ensoleillé, ça se déguste tout seul comme un cocktail bien frais en été, à condition de le regarder détendu, les doigts de pied en éventails.