Douce nuit, sanglante nuit : L'Initiation
3.5
Douce nuit, sanglante nuit : L'Initiation

Film DTV (direct-to-video) de Brian Yuzna (1990)

Ce navet à des relents d’un mauvais épisode de la série télévisée Charmed

Une femme victime de combustion spontanée se jette d’un toit. Il n’en fallait pas plus pour que Kim, journaliste pour un média local veuille mener son enquête. Au fil de ses recherches, elle va peu à peu basculer dans l’horreur, vers son initiation dans le monde de l’occultisme.


Que l’on ne s’y trompe pas, Douce nuit, sanglante nuit 4 : L'Initiation (1990) n’a absolument rien à voir, ni de près, ni de loin avec les précédents opus (en dehors qu’il se déroule pendant la période de Noël). Le film ne fera d’ailleurs jamais mention ou références aux épisodes antérieurs (sauf lorsque Ricky regarde la télé et tombe sur un court passage du 3ème volet). Impossible de ne pas repenser à Halloween 3 : Le Sang du sorcier (1982), qui était lui aussi, un film indépendant à la franchise, mais qui reprenait néanmoins le titre de la saga.


Oubliez le Père Noël tueur en série, faites place à la magie noire et succube maléfique. Brian Yuzna (Le dentiste 1 & 2 - 1996/1998) s’est attelé ici à un film d’horreur surnaturel qui s’éloigne tellement de la franchise que si les producteurs n’étaient pas aussi mercantiles, ils n’auraient jamais inclus ce quatrième opus au sein de la saga et l’aurait appelé autrement, afin d’éviter de tromper le spectateur sur la marchandise (qui s’attendait à retrouver le Père Noël psychopathe).


Une fausse suite avec une secte féministe adoratrice de Lilith (souhaitant éradiquer les hommes) en lieu et place du bad Santa, clairement on n’était pas venu pour ça. En dehors de la présence de Clint Howard, ce navet à des relents d’un mauvais épisode de la série télévisée Charmed, avec ses sorcières de pacotilles et sa musique peu inspirée.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
Douce nuit, sanglante nuit (1984) ★★★☆
Douce nuit, sanglante nuit 2 (1987) ☆☆☆☆
Douce nuit, sanglante nuit 3 : Coma dépassé (1989) ☆☆☆☆
Douce nuit, sanglante nuit 4 : L'Initiation (1990) ☆☆☆☆
Douce nuit, sanglante nuit 5 : Les Jouets de la mort (1991) ★☆☆☆
Silent Night (2012) ★☆☆☆

RENGER
1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste ☣ Films vus pendant la pandémie de Covid19 / Coronavirus ☢

Créée

le 15 févr. 2021

Critique lue 296 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 296 fois

D'autres avis sur Douce nuit, sanglante nuit : L'Initiation

Douce nuit, sanglante nuit : L'Initiation
RENGER
1

Ce navet à des relents d’un mauvais épisode de la série télévisée Charmed

Une femme victime de combustion spontanée se jette d’un toit. Il n’en fallait pas plus pour que Kim, journaliste pour un média local veuille mener son enquête. Au fil de ses recherches, elle va peu à...

le 15 févr. 2021

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25