On avait quitté Brian & Mia aux volants de leurs voitures, s’apprêtant à faire évader Dom du bus pénitentiaire qui l’emmenait tout droit en prison. Dans ce 5ème opus, obligés de fuirent les autorités, ils ont quitté les États-Unis et ont trouvé refuge au Brésil où, pour pleinement recouvrer leur liberté, ils vont accepter un dernier coup et pour réussir leur entreprise, ils n’auront d’autre choix que de monter une équipe et pas n’importe laquelle…
Jamais deux sans trois pour Justin Lin qui réalise son troisième F&F et en profite pour mettre en scène, une véritable réunion de famille puisque le film réunit bon nombre d’acteurs des quatre précédents opus, autant vous dire que les fans de la première heure devraient être comblés. Le réalisateur et les scénaristes en profitent aussi pour (enfin) délaisser l’univers du tuning beauf avec ses voitures criardes & ses bimbos en mini-jupe ras la touffe. Cette fois-ci, le film lorgne clairement vers l’univers du film de braquage avec ses bolides nous rappelant des films tels que L'or se barre (1969) et son remake Braquage à l'italienne (2003).
Oubliez les courses-poursuites endiablées dopées aux CGI infectes qui pullulaient dans le 4ème opus, cette fois-ci le film nous offre des séquences d’adrénaline digne de ce nom, avec le braquage d’un train en guise de séquence introductive, suivie d’une poursuite sur les toits des favelas et cerise sur le gâteau, une échappée tonitruante avec des bolides tractant un coffre-fort en pleine rue et démolissant tout sur son passage, à l’image de la séquence d’anthologie avec le camion grue dans Terminator 3 (2003).
Le film ne se contente pas de réunir des têtes connues provenant des précédents opus, puisqu’on y retrouve aussi quelques nouvelles têtes telle que Dwayne Johnson qui, vous l’imaginez aisément, s’en donnera à cœur joie pour défier Vin Diesel, créant ainsi une guéguerre testostéronée entre les deux. Une bataille d’égo & un concours de virilité, histoire de savoir qui a la plus grosse. Clairement, on aurait pu se passer de ça, voir ces deux armoires normandes se démolir la gueule n’apporte strictement rien à l’intrigue en dehors d’y apporter du sang neuf et surtout, des nouveaux protagonistes pour les prochains opus (histoire de renouveler les personnages pour ne pas que la franchie s’endorme sur ses acquis).
Ce 5ème opus marque le passage de la saga dans une nouvelle ère, après une décennie (le temps passe vite) à enchaîner les courses de tuning au pays de beauf-land, le film rentre dans le lard et à tout berzingue. A partir de là, la franchise ne cessera d’aller encore plus loin dans le n’importe nawak, défiant toujours plus les lois de la gravité pour devenir un blockbuster en bonne et due forme. Le film fait le job et s’avère très généreux (le clou du spectacle reste la séquence dite du coffre-fort qui s’avère tout bonne jouissive).
(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2021)
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« Mac, tu me réunis toutes les infos sur Reyes. La totale ! S’il va pisser, j’veux savoir combien de fois il se la secoue. »
Mes autres répliques
La saga au complet :
│ Fast and Furious (2001) ★★☆☆
│ 2 Fast 2 Furious (2003) ★★☆☆
│ Fast & Furious : Tokyo Drift (2006) ☆☆☆☆
│ Fast & Furious 4 (2009) ★★☆☆
│ Fast & Furious 5 (2011) ★★★☆
│ Fast & Furious 6 (2013) ★★☆☆
│ Fast & Furious 7 (2015) ★☆☆☆
│ Fast & Furious 8 (2017) ★☆☆☆
│ Fast & Furious : Hobbs & Shaw (2019) ★☆☆☆
│ Fast & Furious 9 (2021) ★☆☆☆
│ Fast & Furious X (2023) ★☆☆☆
│ Fast & Furious 11 (2025) ❓
│ Fast & Furious 12 (2026) ❓