Le sujet est pourtant intéressant, et c'est chez ce genre de personnes, un peu allumées que l'on retrouve les fou/olles de Dieu prêts à tout quand leur quête d’existence ne rencontre que le vide sidéral de notre condition d'animaux pensant.... Mais bon. Comme le chante si bien Souchon, et si en plus il n'y a personne...
Voilà pour le positif.
Le film. Quel ennui. Que c'est mal joué. Que c'est mal écrit. Que c'est plat. J'ai rêvé ou le frère prédicateur islamisant a un accent espagnol ? C'est peut-être moi, mais comme en plus il aligne banalité sur banalité, ça m'a questionné.
Quand le sage ne montre rien, on finit bien par regarder le doigt !
Attention spoiler: Elle croyait en dieu, enfin en un dieu, mais comme elle n'y croit plus, elle se jette dans l'eau et un bellâtre torse nu, l'en sauve et lui fait son affaire (enfin ça c'est moi qui le dit). Fin de l'histoire. Mon dieu (enfin presque), que la chair est triste et faible.
On peut gagner du temps en évitant.
EDIT: Je n'avais même pas réalisé que c'était un film de Bruno Dumont tellement je m'en étais désintéressé... Mais si c'est du Dumont, alors je comprends mieux mon ennui profond ! Je suis définitivement rétif et imperméable à l'univers du bougre !