Shaq’attack
Quant on voit le gabarit exceptionnel de Shaquille O’Neal, c’est à se demander si les blacks ne sont pas mieux monter que les blancs, après tout c’est quand même pas pour rien qu’on le considère...
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John Henry Irons est un ex-ingénieur pour l’armée américaine (il concevait des armes). Après un accident lors d’un test, il quitte l’armée et trouve un job dans une fonderie. Pendant ce temps, Nathaniel Burke, l’un de ses anciens collègues, revend l’une des armes de John à des malfaiteurs (ces derniers s’en servent pour braquer des banques). Quand John l’apprend, il décide de monter une équipe pour mettre un terme à leurs agissements.
A ne pas confondre avec cet autre nanar qu’est Le Guerrier d'acier (1997), Justicier d'acier (1997) ou "Steel" est basé sur le personnage éponyme de DC Comics et met en scène Shaquille O'Neal, la gloire du basketball US, un colosse de 2m15 qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de crétinerie au cinéma, puisqu’il avait débuté avec le nanar Kazaam (1996) et qu’il n’est pas donné à tout le monde d’être comédien et lui… il ne l’est absolument pas.
On ne va pas « tortiller du cul pour chier droit », allons droit au but, ce film est une purge. Une très mauvaise adaptation qui ressemble à un épisode pilote d’une série télévisée, voir à un téléfilm bas de gamme. Sauf que ce dernier aurait dû ressembler à tout sauf à ça et qu’au final, il aura été un énorme flop au box-office mondial (sur un budget de 16 millions $, il n’en a même pas rapporté 2 millions !). C’est à se demander où est passé le pognon en dehors de payer le cachet d’O'Neal, je doute que ce soit les décors en carton-pâte et le grotesque costume en spandex qui aient coûtés aussi cher. Ce film aura littéralement réduit à néant la carrière de Kenneth Johnson (Appelez-moi Johnny 5 - 1988) à en voir sa filmographie par la suite.
Une adaptation nanardesque où Shaquille O'Neal apparait sous les trais de l’homme d’acier dès la 40ème minute. Ce dernier se retrouve avec une tête d’abruti, engoncé sous son casque et son armure totalement irréaliste (elle est censée être en acier, si c’était réellement le cas, il ne serait pas capable de tenir 10min avec tout ce poids sur le dos, incapable d’effectuer le moindre mouvement, de courir, de sauter, de conduire une moto, …). L’ensemble se décrédibilise tout seul, notamment avec l’oncle Joe et son atelier de ferronnerie (et son espèce de Batcave cachée sous un monticule de ferraille) et Susan Sparks qui tire des missiles avec son fauteuil roulant (le film atteint des sommets de ringardise).
Sous ses airs de rip-off du pauvre de RoboCop (1987), avec ce côté film familial ne se prenant pas au sérieux et un Shaquille O'Neal qui s’autoréférence « j’ai jamais été bon au lancer franc » (clin d’œil "lolilol" à sa carrière de basketball), le film s’enlise dans le grand n’importe quoi et en devient grotesque. Une adaptation qui devrait ravir les mômes de moins de 10ans, pour les autres, passez votre chemin c’est préférable.
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Créée
le 23 janv. 2021
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