L'effet Kiss Cool
La suite la plus catastrophque qui m'ai été donnée de regarder.Rien a voir avec le premier opus a par le fait de pouvoir remontée le temps. Je n'ai rien trouvé de bien j'ai été même jusqu'a zapper...
Par
le 27 févr. 2011
4 j'aime
4
Si L'Effet Papillon est rétrospectivement comparable à Donnie Darko pour des points déjà évoqués dans une précédente critique, Donnie Darko 2 trouve donc son équivalent avec cette suite sans grand rapport avec le film d'origine, si ce n'est la continuité d'une saga désormais naissante, et la reprise des codes instaurés par l'oeuvre avec Kutcher, quand on ne décide pas d'y faire des références pour rendre cette première suite canon à la continuité du Butterfly Effect (laquelle, me demanderez-vous?).
Avouons tout de même qu'en tant que suite inutile, on trouve difficilement plus pertinent : même S. Darko est battu, lui qui, malgré tous ses défauts et la bêtise de ses thématiques, tentait au moins de faire passer la pilule en basant son intrigue sur la soeur de Donnie Darko, histoire de donner une "vraie" suite à l'oeuvre originelle. The Butterfly Effect 2 ne s'handicape pas de trop réfléchir dessus, et décide directement de nous sortir une suite/remake à la drôle d'allure.
Parce qu'on se rendra compte dès sa scène d'introduction, présentation des personnages et venue de l'élément déclencheur de l'intrigue, que cette ineptie aura décidé de plus épouser le ton et la narration d'un Destination Finale que film auquel elle fait suite. Boucle bouclée puisque les deux réalisateurs/scénaristes de l'oeuvre de base se seront aussi chargés de l'écriture du second volet de la saga qui combat la mort.
Par manque d'imagination et de talent, John R. Leonetti (il est tout de même à l'origine de Mortal Kombat : Destruction Finale et Annabelle) décide donc d'abandonner le ton glauque de la saga pour le remplacer les inévitables enquêtes à compte à rebours de Destination Finale, avec en prime la manière de filmer les morts au ralenti, devenant dès lors encore plus clipesque que son ainé.
C'est une certitude, le film est mal filmé; c'est visuellement complètement raté, stéréotypé à mort, et la photographie se retrouve simplifiée à son filtre d'image banal rendant le visionnage fade et dénué de véritables émotions. L'écriture rattrape-t-elle le reste, à partir de là? On aimerait le croire, mais il est évident que L'Effet papillon 2 souffre du même mal qu'un S. Darko ou n'importe quelle mauvaise suite faîte pour les mauvaises raisons : face à l'impossibilité d'offrir un scénario inédit ou un minimum intéressant, s'est produit ce qui devait arriver : le repompage des éléments clés du premier film, l'angoisse et la tension en moins (qui étaient gérés de main de maître).
Ce ne serait pas si grave si on le prenait pour un simple divertissement, mais même la volonté de lui laisser sa chance est gâchée par la bêtise des dialogues, des situations et le manque d'expressions de ses acteurs; il y aura une vague tentative de reprendre l'idée de héros maudit sans qui tout va beaucoup mieux, élément qui conduira d'ailleurs à la même intention d'éviter à tout prix le happy-end.
C'est contourné avec malice et fourberie, et ce qui s'annonçait comme un film dramatique se boucle quand même sur une sorte de happy-end mielleux et affreusement cliché, aussi peu trépidant qu'original. On notera aussi que le film aura maintenu l'aspect caricatural de l'original, poussant le bouchon tellement loin que notre protagoniste ne voyagera plus dans le temps par bonté d'âme ou volonté d'améliorer la vie de ses proches, mais par un égoïsme avoué conduisant le scénario à n'exister que pour ses caprices, ses peines d'amour et les bêtises qu'il a faîtes en tant qu'escroc notoire.
Comment s'attacher à un anti-héros caricatural et mal joué par l'acteur? Je me le demande encore, puisque je suis parvenu à m'attacher à ce couple mielleux au possible, qui ne présente pourtant rien de bien trépidant mais que le côté involontairement caricatural de cette parfaite romance américaine ne pourra que rendre irrésistibles. Un mauvais film tout de même divertissant qui cherche néanmoins à proposer des idées de scénario, et continue de toujours inventer de nouvelles dimensions aux destins divers. Si l'on aime le premier, nul doute qu'on pourrait ne pas complètement détester cette suite. Il y a largement pire dans le genre.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Une vie de cinéphile, Il y a des films que je déteste avant même de les avoir vu. Puis je les vois. Et je les déteste encore plus., Depuis mes 18 ans, je me suis responsabilisé dans mes choix cinématographiques ... et 2018, Année de la Prépa, de Josh Brolin et des Mauvaises Suites
Créée
le 3 janv. 2019
Critique lue 408 fois
D'autres avis sur L'Effet papillon 2
La suite la plus catastrophque qui m'ai été donnée de regarder.Rien a voir avec le premier opus a par le fait de pouvoir remontée le temps. Je n'ai rien trouvé de bien j'ai été même jusqu'a zapper...
Par
le 27 févr. 2011
4 j'aime
4
Autant le premier volet était bon, autant la suite n'est rien de plus qu'une suite... Mauvaise et n'a que le nom du premier...
Par
le 23 nov. 2010
3 j'aime
Film sérieusement fauché, au démarrage mou qui s'active un peu à mi-parcours mais n'arrive jamais vraiment à trouver son sujet ; à moins que le sujet soit d'utiliser les effets du premier volet. Mais...
Par
le 2 août 2021
1 j'aime
Du même critique
Quatre ans, c'est long. C'est très long. En quatre ans, t'as le temps de changer de meuf, de maison, de voiture, de vie; de sexualité, même. En gros, quatre ans c'est aussi long qu'attendre un film...
Par
le 24 mars 2016
42 j'aime
65
Dans le ptit bled paumé où je passe le clair de mes vacances s'est proposée une expérience pas commune : voir le film "Les 4 Fantastiques" en avant première. Nourri d'espoirs et d'ambitions, je me...
Par
le 4 août 2015
35 j'aime
42
Saison 1 : 9/10. Au cinéma, nombre de personnages se sont fait massacrés pendant des décennies, sans vergogne ou une once de progrès. Les comics aussi ont été touchés par cette mode de la destruction...
Par
le 13 déc. 2017
34 j'aime
4