Sans aucune hésitation et sans nul doute le meilleur opus de la saga, toute trilogies confondues. Par ailleurs, ce n'est pas George Lucas qui a réalisé cette séquelle à La Guerre des Étoiles mais le vétéran Irvin Kershner (Les Yeux de Laura Mars), qui prend la relève de manière absolument brillante. Tout va ici encore plus loin, de la psychologie des personnages aux scènes d'action en passant par un scénario plus rocambolesque et des révélations inattendues.
Très sombre, L'Empire Contre-attaque commence mal, finit mal, le tout avec une magie incandescente... De la bataille du début sur la planète Hoth à ce mythique affrontement entre Luke Skywalker et son ennemi juré Dark Vador en passant par une escale mouvementée sur la planète Bespin, le film regorge de séquences époustouflantes mis en scène avec brio par le réalisateur américain.
Le scénario, plus malin et moins archétypal, scinde nos héros en deux clans : d'un côté Luke va enrichir son apprentissage Jedi auprès du sage Maître Yoda sur la gluante planète Dagoba, faite de marais sombres et dangereux, de l'autre Han, Leia, Chewbacca et les deux droïdes, pourchassés par un Empire encore intact, vont se réfugier chez Lando Calrissian, vieil ami de Han situé sur la cité volante de Bespin.
Une aventure épique donc, gorgée de grands moments et de rebondissements palpitants allant de traitrise malvenue en révélations fantastiques. De plus, c'est tout l'univers de Star Wars qui se dévoile dans cette séquelle, en témoigne la présence de planètes insoupçonnées, de nouvelles créatures diverses et de l'arrivée de l'Empereur, maître et mentor de Dark Vador.
Le film regorge d'éléments magnifiques qui en font indéniablement un long-métrage de science-fiction des plus transcendants ainsi que le pilier de la mythologie Star Wars que l'on connait aujourd'hui. Intouchable, irréprochable, intemporel : le Star Wars le plus sombre et le plus tragique de la saga, de plus en plus magnifié au fil des âges. Un chef-d’œuvre.