Désolé Tony, mais tu l'avais bien cherché: http://www.senscritique.com/film/Domino/critique/1862152 .
Mais je t'aime bien quand même, et maintenant que mon coup de gueule est sorti, je vais parler d'un film qui reste pour moi un véritable réservoir à punchlines, et une de tes plus belles réussites: "The Last Boy Scout".
Intro façon spot TV, BOOM, on se croirait au coeur du SuperBowl. Billy Cole, star du football américain. Au téléphone, puis retour au stade, il pleut des cordes. Billy court, Billy sort un gun, Billy dézingue (Billy The Kid ?), et après s'être mis à genoux, et avoir lâché un "chienne de vie" mémorable, se tire une balle (à Blanks...enfin, non, il se tire une balle à lui, Billy Blanks/Cole, mais pas une balle à blanc quoi).
Bref, cette intro, je l'ai découverte pré-ado. Billy Blanks dans un bon film ? Billy Blanks qui joue bien dans un bon film ? Billy Blanks qui joue bien dans un bon film, et qui meurt au bout de quelques minutes ? Une claque, je vous dis. C'est avec quelques scènes de ce genre que j'ai fini par me lancer à corps perdu dans l'actionner 80's-90's, et les buddy movies, jusqu'à plus soif. Enfin, plus précisément, jusqu'à ce que l'industrie du cinéma commence à se prendre au sérieux, et dénature de fait le genre.
Puis on nous présente le personnage de Willis. Vous devinerez jamais ! Quoi ? Il est flic ou détective ? Oui, détective, bien vu ! Alcoolo ? Ouais, encore gagné ! Mais comment vous savez tout ça, vous avez vu le film sans me le dire ? On nous présente aussi Jimmy Dix, ex-star déchue du football, campé par un Damon Wayans addict et survolté.
Et à partir de là, le film prend une dimension culte, avec une tornade de répliques et de piques tour à tour incendiaires et/ou tordantes. Shane Black s'est lâché, et ça fait plaisir à entendre, la mise en scène explosive de Scott faisant le reste ! Ca se vanne de partout, Willis et Wayans, Willis et sa femme, Willis et sa fille, Willis et les méchants...on ne retiendra sans doute pas ce film pour l'histoire ou le scénario alambiqué, car à ce niveau là, c'est solide, mais très classique pour l'époque. Pour le reste, voir tout ce petit monde s'amuser et se balancer des vannes pendant 1h40 constitue un véritable bonheur en barre !
A noter une Halle Berry en mode "wild", un Noble Willingham sans grande surprise, mais un Taylor Negron parfait en bad guy donnant la réplique aux héros.
Ce film n'a à mon avis pas la reconnaissance qu'il mérite. Mais si vous recherchez un bon film avec le goût des "early 90's", sans prise de tête, et une tétra...suée de punchlines, je ne peux que vous recommander ce Dernier Samaritain, à savourer en VO comme en VF, les deux versions étant de qualité équivalente, une fois n'est pas coutume !
"Be prepared, son."