The Invisible Maniac (1990) est une comédie horrifique réalisée par Adam Rifkin (crédité sous le nom de Rif Coogan), à qui l’on doit le mitigé A toute allure (1994) avec Charlie Sheen et plus récemment le segment "Wadzilla" que l’on retrouve dans le film Chillerama (2011) où il est question d’un spermatozoïde géant qui attaque New-York.
Kevin Dornwinkle est un scientifique qui a inventé un sérum d’invisibilité, sauf que sa trouvaille fait rire ses confrères. Ne supportant pas de ne pas pris au sérieux, il les élimine et finit interné dans un hôpital psychiatrique d’où il s’échappera. Il reprendra du service en tant que professeur de physique dans un lycée où il mettra à profit son sérum pour espionner les étudiantes (principalement lorsqu’elles prennent leurs douches après leurs cours de sport).
Le puritanisme aux Etats-Unis est tel que le film fut interdit aux moins de 18ans lors de sa sortie (à cause des trop nombreux plans de nudités). Des boobs en veux-tu, en-voilà, pendant 80min à défaut d’y trouver un semblant de script intelligent ou des acteurs qui sachent jouer la comédie, vous aurez droit à un défilé de nichons.
SérieB à faible budget avec des acteurs amateurs, le film pêche par son manque flagrant de professionnalisme. Les acteurs cabotinent a défaut de mal jouer (Noel Peters devient rapidement irritant avec son éternel rire démoniaque).
L’intrigue assez simpliste et minimaliste, sera prétexte à nous dévoiler des scènes de nudité et des mises à mort pour le moins loufoques (pour passer le temps, les étudiants jouent avec les nerfs de leur professeur, ce dernier se vengera en les trucidant un à un).
Le film ne brille absolument pas par son jeu d’acteur (les scènes de meurtres sont grotesques à défaut d’être réussies),
notamment lorsque le professeur saute à pied-joint sur une lycéenne pour la tuer ou lors du combat final quand le scientifique et un des étudiants se battent, tous les deux étant invisibles, la caméra virevolte dans tous les sens, ne sachant pas quoi nous montrer…
A noter que l’on retrouve au casting une certaine Shannon Wilsey (plus connu sous le nom de Savannah), célèbre actrice porno au début des 90’s.
Vous l’aurez compris, ici à défaut d’y trouver un semblant d’intérêt, vous aurez plutôt de quoi vous en mettre plein la vue, avec d’innombrable plans sur des fesses, des seins et de jolies gambettes.
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Créée
le 18 mai 2022
Critique lue 372 fois
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