Les aventures de la fifille à son papa

Après le Parrain et le Parrain 2, j'ai revu le Parrain 3 hier en me souvenant vaguement que c'était le plus faible de la saga.

Et effectivement... sans vouloir dire qu'il s'agit de la "suite de trop", le film manque franchement d'une subtilité que l'on voyait dans les premiers : les enjeux sont assez visible, les scènes font parfois déjà vus et l'on aperçoit les ficelles. Je préférais l'époque où j'étais quasi-obligé de m'accompagner de wikipédia pour comprendre les films. Et rien que ça, c'est assez dommage.

Alors, oui, il y a toute une histoire sur la rédemption de Michael Corléone qui n'est pas trop mal : comment celui-ci tente à la fois de blanchir le système familial, de faire la paix avec les différentes familles, avec son ex-femme, avec ses enfants. Le tout est entouré de symbole sur l'éternel recommencement, les oranges et agrémenté d'une histoire de magouille au vatican, ce qui est plutôt couillu.

Mais, hélas, c'est plombé par des scènes un peu inutile et des personnages qui manquent de consistances : la fille de Michael, unidimensionnellement fille-à-papa (et qui joue pas très bien en plus) Andy Garcia en petit mafieux inexpérimenté dont on ne comprend pas vraiment pourquoi il devient le successeur légitime des Corléone, et même Kay ou Michael patissent un peu des facilités du scénario. (Comment peut-elle lui dire qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer ?)

Bref, une conclusion un peu décevante pour une trilogie de films de très très bon niveau.