Quand on adapte Le Seigneur des anneaux, Le classique de Fantasy, on est forcément attendu au tournant par les nombreux fans. En se lançant dans cette aventure, Peter Jackson s’apprêtait à laisser son nom dans l’histoire du cinéma. Soit l’adaptation était médiocre ou mauvaise et dans ce cas, des milliers de fans aurait maudit le réalisateur jusqu’à la 36ème génération. Soit les films (car on ne peut imaginer l’œuvre de J.R.R. Tolkien écourtée en un seul film) étaient réussis et alors Peter Jackson deviendrait un héros des temps modernes. Celui qui aura permis de vaincre Sauron une seconde fois, mais cette fois-ci sur grand écran.


Je me rappelle l’été 2001. L’été où je savais qu’en décembre, le premier film de la trilogie du Seigneur des anneaux allait sortir au cinéma. La bande annonce avait marqué au fer rouge une date de sortie dans mon cerveau d’ado, grand fan de Fantasy et bien sûr de Tolkien. Les 3 tomes du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit et Le Silmarillion étaient toujours à portée de main et je les avais tous lu deux fois.


La Communauté de l’anneau, c’est 3 heures de pur bonheur. Une véritable épopée à travers de magnifiques paysages. De la Comté aux portes du Gondor, en passant par le pays de Bree et la redoutable mine de la Moria. On a souvent un choc lorsqu’on lit un livre et que l’on découvre par la suite les acteurs de l’adaptation. Ça n’a pas été le cas cette fois-ci. Les acteurs représentent parfaitement l’hétéroclicité de cette compagnie dont dépend le destin de la Terre du Milieu. Tout comme Clavier restera Jacquouilles la fripouille même lorsqu’il incarne Napoléon, Elijah Wood restera associé à l’image de Frodon ou encore Sean Bean restera Boromir, le fier guerrier en proie à ses démons. Qui ne pense pas à Ian McKellen en Gandalf lorsqu’il s’imagine un vieux magicien parcourant le monde?


Quel plaisir aussi de voir la version longue. Un beau coffret de 4 DVD où on découvre 40 minutes de scènes inédites qui viennent étoffer le film. Deux des DVD sont consacrés aux secrets de tournages, interviews et autres moments qui renforcent la magie du film.


Depuis la Trilogie du Seigneur des anneaux, Peter Jackson jouit d’une sorte d’aura protectrice. On lui pardonne le très, très long King Kong en 2005 et on lui pardonne aussi la trilogie du Hobbit, qui fait plus penser à une machine à fric qu’à un projet sérieux et respectant le livre de Tolkien.


Critique du Seigneur des Anneaux (livre):
http://www.senscritique.com/livre/Le_Seigneur_des_Anneaux/critique/32122199

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le 9 oct. 2014

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Vincent-Ruozzi

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