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Tout commença lorsque les grands anneaux furent forgés. Trois furent donnés au elfes, immortels, les plus sages et les plus respectables de tous les êtres. Sept aux seigneurs nains grand mineurs et sculpteurs de la montagne. Et neuf, neuf anneaux furent donnés à la race des hommes, qui par dessus tout désiraient le pouvoir. Car à travers ces anneaux, furent transmises la force et la volonté de gouverner chaque race. Mais ils furent tous dupés car un autre anneaux fut forgé. Sur les terres du Mordor dans les flammes de la montagne du destin, Sauron le seigneur des ténèbres forgea en secret un maître anneaux pour gouverner tous les autres. Dans cet anneau, il déversa sa cruauté, sa malveillance, et sa volonté de dominer toute vie. Un anneau pour les gouverner tous.



Il y a eu tellement de choses qui ont été dites et plusieurs fois sur le Seigneur des anneaux, que j'ai longuement hésité à en faire une critique. Je passerai donc sur les anecdotes que tout le monde connais, et autres théories pour me concentrer sur un ressenti simple et honnête de cette œuvre cinématographique exceptionnelle.


L'œuvre fondatrice de Tolkien est adapté à l'écran grâce au réalisateur visionnaire Peter Jackson ( ainsi que son équipe d'artistes extraordinaires), qui propose avec Le Seigneur des Anneaux : La communauté de l'anneau, une première partie que je considère comme étant supérieure au deux suivantes. Avec ce film, Peter Jackson propose autre chose que des séquences de batailles épiques, se focalisant avant tout sur la création d'un monde extrêmement riche, pertinent et crédible à travers une quête héroïque. Un univers engageant pourvut de scènes d'explorations époustouflantes. La caméra souvent dans un cadre panoramique, saisissant les magnifiques décors de la Terre du Milieu, pour nous restituer une superbe interprétation de l'univers de Tolkien. Il y a tellement de lieux particulier et incroyable qui m'ont subjugué, avec des personnages énigmatiques et charismatiques, que j'en ai à chaque visionnage des frissons de plaisir.


Le paisible et magnifique village des Hobbits dans la Comté. Un lieu unique où il y fait bon y vivre avec ses maisons enfouies dans les collines verdoyantes, avec les parcelles de fleurs et de vieilles clôtures, ainsi que son vieux moulin. Fondcombe des Monts Brumeux, la subjuguante et grandiloquente résidence des elfes d'Elrond, seigneur elfique ( possédant un des trois anneaux donné aux elfes "Vilya de l'air"), ayant rallié divers peuples à combattre la menace de Sauron lors de l'ancienne grande guerre. La Moria, immense, profonde et frissonnante ville/mine souterraine des nains, abritant en son fond une créature des temps anciens "le Balrog". L'étrange et néanmoins merveilleuse forêt de Lothlórien avec la puissante et énigmatique Dame Galadriel, Elfe Sorcière gardienne d'un des trois anneaux ( Nenya de l'eau) donnés aux elfes. Isengard, avec en son centre la grande tour d'Orthanc, demeure du perfide Mage Saroumane. L'Anduin, long fleuve qui traverse une grande partie de la Terre du Milieu, avec les prestigieuses chutes du Rauros, ou encore les deux statues majestueuses d'Argonath le pilier des rois. Tant de lieux imposant et grandiose, contrastant tous les uns des autres, présentant un monde vivant qui en fait un monument du cinéma imaginatif inégalé dans sa taille et son échelle, ainsi que son fond et sa forme.


Une gigantesque quête, sublimée par des effets spéciaux révolutionnaires, une histoire riche en évènements, des péripéties mouvementées et impressionnantes avec de nombreux duels marquants ( Aragorn vs Lurtz, Gandalf vs Saroumane, Gandalf vs Le Balrog... ), une partition musicale emblématique et mémorable d'Howard Shore, dont une superbe distribution avec des comédiens brillants et investis. Tour à tour saisissant, palpitant, effrayant, amusant et émouvant, c'est une véritable prouesse en matière de narration, amassant toute la palette des émotions. Un chef-d'œuvre !


Pour tenir le récit, on peut compter sur 9 personnages savoureux, formant les 9 membres de la communauté de l'anneau. Le vaillant Aragorn ( Grands-Pas pour les intimes Hobbit ), héros très appréciable de la franchise. Rôdeur habile à l'épée et fin limier élevé par le seigneur Elfe Elrond, totalement épris de la magnifique fille de celui-ci, "Arwen". Il est le dernier héritier encore en vie des trônes d'Arnor et du Gondor, mais en homme torturé par le lourd passif de ses ancêtres, refuse de tenir son rôle du roi. Aragorn, est secondé par le duo mythique de L'Elfe "Legolas", habile comme personne à l'arc, et de "Gimli" le nain expert dans la maîtrise de la hache. S'entendant tous deux au départ comme chien et chat, la rivalité ambiguë qui les unit va donner lieu à une belle amitié. Vient le plus emblématique de la saga, "Gandalf le gris". Personnage que j'aime beaucoup, il est un sorcier très puissant au passé héroïque, ayant un lien très particulier avec les Hobbit depuis Bilbon. Il est le détenteur d'un des trois anneaux des elfes "Narya du feu". Le quatuor d'Hobbit : "Frodon Sacquet le détenteur de l'anneau unique, Sam Gamegie son fidèle ami, et les idiots que sont Peregrin Touque et Meriadoc Brandebouc". Tout du long de la trilogie ils prouveront leur valeur.
Enfin je terminerai par mon personnage préféré de ce premier long-métrage : " Boromir " fils de l'intendant du Gondor, qui a mon grand regret, meurt prématurément dans l'histoire. C'est un guerrier aguerri qui amène beaucoup de profondeur, de substance et de relief au récit. Amenant une autre définition du mot héros et justice, Boromir reflète la complexité morale et dramatique du Seigneur des anneaux.


Qui dit héros, dit méchant ! C'est dans les profondeurs de l'Orodruin en Mordor, que Sauron forge en secret l'Anneau unique, étant l'antagoniste principal du récit, qui pourtant pas une fois ne prend forme ( hormis durant la séquence d'ouverture ). Tel Skynet dans la saga Terminator, il est une antitée menaçante, invisible mais bien réel qui tire les ficelles. Déjà vaincu 2500 ans plus tôt, c'est son esprit symbolisé par un géant oeil enflammé de fureur, qui dirige dans l'ombre son armée afin de retrouver son anneau unique de puissance, pour reprendre forme et enfin les gouverner tous. Sauron est matérialisé par la présence perçante et terrifiante des Nazgûl, les spectres de l'anneau. Les neuf cavaliers noirs aux ordres de Sauron, les neuf anciens seigneurs humains qui reçurent un anneau de puissance chacun et basculèrent dans le royaume des ombres, devenant des spectres entièrement soumis à la volonté de Sauron. Ils sont flippants, leur design est une réussite totale. Saroumane que je considère comme l'antagoniste physique principal de cette trilogie, est génial. Un sorcier qui a basculé du côté obscur de la magie par peur et fascination du pouvoir de Sauron. Il symbolise la corruption du pouvoir. C'est lui qui tout du long de cette première intrigue, attaquera à coup de sorts lointain la communauté, les forçant à prendre des routes piégées par celui-ci à coup de Gobelins, Orques, Ogres... Il créé une nouvelle race d'Orques dans les cavernes de l'Isengard, "les Uruk-hai", dont Lurtz le premier Uruk-hai, qui sera à la tête d'une horde pour éliminer la communauté et récupérer l'anneau détenu par Frodon. Lurtz livrera un beau duel à l'épée contre Aragorn. Malheureusement, ce sera le dernier duel à l'épée valable dans la trilogie.


CONCLUSION :


Magique-Attachant-Gigantesque-Nébulaire-Intelligent-Fascinant-Initiatique-Qualitatif-Unique-Ensorcelant !


M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E !




  • Avez vous déja vu, Aragorn, la tour blanche d’Ectélion, scintillante Comme une flèche de nacre et d’argent, sa bannière flottante dans la brise du matin ? Avez-vous été rappelé chez vous, par le son retentissant des trompettes d’argents ?

  • J’ai vu la cité blanche… il y a longtemps…

  • Un jour, nos chemins nous y mèneront, et le garde de la tour pourra clamer très haut : "" les seigneurs du Gondor sont de retour "".


B_Jérémy
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le 6 juil. 2020

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Joker
B_Jérémy
10

INCROYABLE !!!

La vie est une comédie dont il vaut mieux rire. Sage, le sourire est sensible ; Fou, le rire est insensible, la seule différence entre un fou rire et un rire fou, c’est la camisole ! Avec le Joker...

le 5 oct. 2019

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