Pour ceux qui préfère voir ça que d'être sourd
pour les autres, ça reste une expérience intéressante. préparer les mouchoirs ça pique les yeux.
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le 5 nov. 2010
Alors que P'tits Génies (1999) de Bob Clark était loin de satisfaire aussi bien la presse que le grand public et ce, malgré un certain succès au box-office (il figure tout de même dans le TOP 100 des pires films IMDB), chose impensable, le réalisateur a pris le risque de récidiver avec une suite !
Et pas n’importe quelle suite, car elle fait bien pire que son prédécesseur, en figurant non seulement dans le TOP 100 des pires films IMDB, mais aussi (et surtout) d’y figurer en 2ème position ! Et pour avoir un tel palmarès, le film n’y est pas allé de main morte. Il s’est fait défoncer par la critique et s’est vautré lamentablement au box-office. Mais tout ceci ne sont que des détails tant que l’on n’a pas pris la peine de se risquer à visionner ce nanar pur jus.
D’entrée de jeu, on commence à ressentir un certain malaise lorsque l’on voit Jon Voight (affreusement doublé avec un accent allemand) incarner une espèce de magnat des médias (ou pseudo nazillon) qui tente de mettre au point un satellite permettant de prendre le contrôle de la population mondiale. La malaisance s’installe durablement lorsque l’on voit les bébés parler entre-eux (les adultes ne peuvent pas les comprendre car ils ne parlent pas leur langage). C’est à la fois gênant et terriblement naze de voir des gamins en bas âge se démener pour déjouer le redoutable piège que fomente le badguy. Et le film ne s’arrête pas en si bon chemin, visiblement Bob Clark a voulu pousser le curseur de la malaisance un cran au-dessus par rapport au premier film, lorsque l’on nous explique que le bébé héros du film (un certain Kahuna) est doté d’un étrange pouvoir suite à une expérience qui a mal tourné pendant l’Allemagne nazie (le héros en culotte courte boit des biberons radioactifs qui lui délivrent une force surhumaine et il pilote même une sorte de voiturette pour enfant motorisée et… volante).
Comme si tout cela n’était pas déjà suffisant, on retrouve aussi au casting, un florilège de têtes connues (et hasbeen pour certaines), avec entre-autres Peter Wingfield, Scott Baio, Vanessa Angel et cerise sur le gâteau : Justin Chatwin (le fameux Goku, dans le cultissime ratage Dragonball Evolution- 2009).
Alors si vous aimez les têtes blondes en couches culottes qui communiquent entre-elles l’air de rien, l’action badass où adultes et enfants se tapent dessus et les décors en cartons pâtes dégueulasses, le tout, au cœur d’une intrigue totalement foireuse et au casting tellement gênant que vous ne savez plus où vous mettre pendant la projection, dans ce cas, ce navet est fait pour vous !
Et comble de la fils-de-puterie, après s’être ridiculisé en nazillon, Jon Voight ne s’est pas arrêté en si bon chemin, puisqu’on le retrouve dans toutes les autres suites qui ont vues le jour en DTV : Baby Geniuses : Baby Squad Investigators (2013), Baby Geniuses and the Treasures of Egypt (2014) & Baby Geniuses and the Space Baby (2015). Drôle de façon de foutre en l’air une carrière qui avait si bien commencée…
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Créée
le 8 déc. 2020
Critique lue 214 fois
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le 5 nov. 2010
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