Le Trésor perdu de l'Atlantide (1994) est un téléfilm issu de la célèbre série télévisée MacGyver (1985/1992) et toujours interprété par Richard Dean Anderson. Il a été réalisé deux après l’arrêt de la série, suivi d’un second téléfilm : Le Chemin de l'enfer (1994).


Dans cette nouvelle aventure, on retrouve donc notre héros, mulet au vent, en compagnie de son ancien professeur d’archéologie. Tous deux se lancent sur la trace du trésor de l’Atlantide, leur périple les mènera de la Grande-Bretagne aux Balkans en passant par la Grèce.


Sauf qu’en l’absence de budget, il ne faudra pas s’attendre à des miracles. Intégralement tourné en Angleterre et très souvent au milieu de décors en carton-pâte. L’intrigue quant à elle s’avère extrêmement simpliste et surtout, truffée d’ellipses afin de tout faire tenir dans un format 90min (car les rebondissements y sont nombreux, entre le médaillon, l’arche, la torche de vérité et le livre de platine… MacGyver n’a pas une minute de répit).


Que les fans de la première heure se rassurent, les astuces pratico-pratiques de MacGyver sont belles et bien présentes, avec notamment une séquence (soit-disant dans les Balkans, mais simplement reconstituée dans une usine désaffectée à Londres) où il transforme une voiture dépourvue de moteur en un véhicule à propulsion grâce à deux missiles fixés de chaque côté d’une Jeep.


Si les décors s’avèrent bien pauvre (on évitera de s’attarder sur la reconstitution de l’arche perdue), il en sera de même avec les SFX (mention spéciale au ridicule alignement des planètes et à la pluie de météorites), sans oublier bien évidemment, la cerise sur le gâteau, la fameuse torche de vérité, une espèce de sceptre à boule à facettes façon Sailor Moon, totalement ringarde,


idem pour la râpe à fromage planquée dans le double fond du coffre et qui sert à illustrer l’une des tablettes du livre de platine.


Une réalisation très cheap, rendant certaines scènes irréalistes (le trajet reliant la Grande-Bretagne à la Grèce en Cessna, sans ravitaillement !?) voir grand-guignolesque (la séquence finale où visiblement tout le budget a été consacré aux effets pyrotechniques). Fortement inspiré de la saga Indiana Jones à bien des égards, Michael Vejar ne s’emmerde pas et s’inspire fortement de ce qu’il a vu ailleurs. Digne d’un épisode de la série télévisée alors que le budget était bien plus important, c’est à n’y rien comprendre.


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« J'essaie de mettre fin au nettoyage ethnique. »


« La puissance de l'alignement des planètes rend le volcan instable. »


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le 10 déc. 2020

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