Il y a trois grandes catégories à connaitre et à distinguer : les films de zombies, les films de contaminés, et les films de merde.
Mais vous voyez, là je mets un 4, parce que des films de merde, des vrais, j'en ai vu un paquet : des mêmes plus racoleurs qu'ici, ou l'on nous vend un drame familiale comme étant un film de zom... de contaminés, du coup, alors qu'on aurait pu remplacer la contamination par n'importe quoi. "Un père n’accepte pas la mort imminente de sa fille." Point. Ça ne raconte rien d'autre.
Ce qu'un autre film de zombie met une demi-heure (et on est large) à régler, (oui ce moment, là, ou un sidekick se fait mordre, et il faut se résoudre à lui coller une balle dans la tête), et bien là ça prend 1h35. Avec ce qu'il faut de conneries inhérentes, elles, au genre. Il faut partir du postulat pour croire à ce que l'on voit, que l'on vit dans un monde de débiles, qui parfaitement conscients de la contamination, laissent se balader les malades en liberté, avec un "oui, ça serait pas mal quand même, de l'emmener en quarantaine un de ces quatre."
Et ça ne s'arrête pas là, pléthore de réactions inappropriées, dialogues creux, puritanisme redneck - bref, en plus d'être con, c'est convenu.
Mais comme ça prend son temps, pour ça, on pourrait croire, qu'il y a une recherche de quelque chose, vous comprenez !
Non.
La seule chose à rechercher, dans ce film, c'est le temps perdu.