Mission : Impeccable

Allumer la mèche !

Cette critique s'autodétruira dans cinq minutes... ouais parce que cinq secondes c'est un peu ric rac...

Et je termine donc mon revisionnage de la saga avec le Protocole Fantôme, clairement le meilleur épisode de la saga, j'ai eu la chance comme beaucoup de le découvrir au cinéma, ce qui fut juste explosif et jouissif. Je ressens enfin le vrai terme "Impossible" à travers cet opus, je le sentais déjà avec le troisième mais absolument pas dans les deux premiers, ici le terme "Impossible" n'est pas cité à la légère. L'histoire aussi folle et improbable soit-elle est captivante et prenante à souhait, de la tension, de l'humour, de l'action quasiment non stop, un scénario bien foutu et énergique qui nous fait voir du pays... et j'en passe.
Cet opus est survitaminé, le seul truc qu'on pourrait trouver à redire c'est la crédibilité, mais personnellement je ne m'abaisserais pas à ça, car la saga est portée justement sur ces scènes improbables et spectaculaires, même si la scène de l'hélico et du train dans le un est plus ridicule qu'autre chose. Dans celui ci, rien de ridicule, jouissif serait plus approprié, et enfin l'univers est dans son temps, comme je l'avais dit j'avais trouvé que le premier était sorti trop tôt, il en devenait kitsch, le second s'est raté malgré sa tentative de modernité et le troisième à réussi à remonter la barre, mais celui ci monte encore d'un cran, et trouve l'époque parfaite. Evidemment qu'il fallait de la technologie, des trucs d'espions, des bagnoles qui en jette, des traceurs GPS et autres trucs qui rendent cet univers ultra moderne.

Brad Bird, le réalisateur des fabuleux films d'animations Pixar Les Indestructibles et Ratatouille se lance dans le cinéma en image réelle avec ce fantastique quatrième volet de la saga maintenant plutôt culte Mission Impossible. J.J. Abrams qui avait réalisé le troisième n'est quant à lui pas très loin puisqu'il reste producteur, et son ami, le compositeur Michael Giacchino nous régal une fois de plus avec sa bande originale de malade, il sait nous imprégner d'une ambiance calme comme nous sortir les violons durant les scènes plus énergiques.
En parlant de scènes énergiques, le film les collectionnent, que ce soit celle du Kremlin, la fin en inde dans le parking ou encore la mythique et renversante scène sur la plus grande tour du monde à Dubaï, ce sont justes des moments incroyables qui ne nous lâchent pas et qui en envoient plein les yeux. D'ailleurs mister Cruise qui n'est plus tout jeune a participé à toutes les cascades, aucune doublure pour le Tommy, il a réellement couru sur la façade du Burj Khalifa, ce qui est bien évidement immersif au possible, rend le tout très réaliste et encore plus dingue que si ça avait était vulgairement fait en studio.

Tom Cruise est donc plus classe que jamais à courir en costard devant une tempête de sable, d'ailleurs ce mec n'arrête jamais de courir, et il fait bien car il a juste trop la classe quand il court, ce bon et très drôle Simon Pegg apparu dans le trois est lui aussi de retour, ce qui amène une touche de fraîcheur et un humour bien placé, Paula Patton, Jeremy Renner, Michael Nyqvist, Léa Seydoux, Tom Wilkinson, Anil Kapoor, Josh Holloway ou encore Ving Rhames qui cette fois n’apparaît que pour un caméo complètent le casting.

En bref, cet opus est donc le plus fou, le plus impressionnant et le plus captivant, le scénario est carrément fun, la réalisation et mise en scène de Bird est extrêmement nerveuse et une fois de plus jouissive, la musique dépote, le casting envoi, les décors et effets spéciaux sont classes, et voilà quoi..., difficile de trouver autre chose à dire, il est même quasiment impossible de raconter la sensation qu'on a devant ce film, ou simplement que j'ai car certains n'aimeront pas, va savoir..., mais de mon coté c'est un des meilleurs film d'action que j'ai vu.

Mission accomplie !