A 60ans, avec près de 170 films à son compteur, David DeCoteau (Creepozoids - 1987) continue sa croisade et à inonder les rayonnages des hard-discount avec ses Séries Z bon marché. Comme en atteste Nightmare Sisters (1988), budgété à 40 milles $ ! !!
Ce navet met en scène trois étudiantes au physique ingrat et qui invitent trois geeks à les rejoindre le temps d’une soirée au sein de leur sororité. Au programme de la soirée, quelques parties de Twister et une séance de spiritisme qui va transformer les nénettes en trois chaudasses.
Vous l’aurez compris, quand David DeCoteau ne met pas en scène de jeunes apollons en petites tenues (Les Chroniques Invisibles - 2009, Boy Crazies - 2011 & Hercules Unbound! - 2012), il le fait avec des filles. En dehors du prélude avec la voyante qui est tellement pitoyable que l’on a envie d’arrêter le film dès la 10ème minute, tout le reste ne sera prétexte à mettre en scène un étalage de chair fraîche.
Suite à la séance de spiritisme, les trois horribles étudiantes se retrouvent donc transformées en véritables chaudières sur pattes, aguicheuses et assoiffées de sexe, permettant à DeCoteau de laisser libre cours à son imagination débordante. Et il ne se prive de rien, comme cette séquence dans la cuisine où seins nus, elles s’enduisent de tartes à la crème ou celle dans la baignoire où elles se savonnent mutuellement toutes les trois (gros plans sur du savonnage de boobs bien évidemment). Et quand elles ne sont pas à poil, il leur fait faire tout et n’importe quoi, pourvu que cela émoustille les trois geeks, comme lécher une énorme sucette ou gober une banane de tout son long.
Rapidement, on va découvrir qu’elles ne sont pas simplement très axées sur le cul, elles sont aussi devenues des vampires qui, au moment d’offrir une gâterie buccale à leurs victimes, vont tout simplement les dévorer.
Bien évidemment, avec un budget aussi famélique que celui-ci, il ne faut absolument pas s’attendre à des miracles. On est clairement devant du bon gros Z, filmé en seulement 4 jours et dont les actrices étaient obligées de fournir elles-mêmes les costumes et le maquillage.
C’est absolument mauvais, mal joué, mal réalisé et les trucages sentent la rance, bref du bon gros Z qui tâche, à réserver aux amateurs de poitrines à l‘air…
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