La bande-annonce m'avait alléché à l'époque car, bien foutue, elle proposait un serial killer aux méthodes gore et peu conventionnelles. Mais après visionnage, je me suis rappelé que c'était un film de Russel Mulcahy, avec Christophe Lambert et que ça ne pouvait être aussi bien. Très inégal dans sa forme, alliant plans léchés et scènes ridicules (le flashback de la mort du fils de John, lorsque celui-ci découvre la troisième victime), Resurrection ne convainc pas totalement.
L'histoire surfe naturellement sur le phénomène Seven avec son serial-killer méthodique, ses cadavres écorchés et son univers glauque. Heureusement que le tout sonne assez juste et souvent très prenant, malgré une enquête qui piétine quelque peu, devenant peu à peu prévisible et une interprétation hélas peu fameuse (énervant Leland Orser). Reste de bons meurtres très sanglants, de l'action plutôt bien menée et une trame originale mais rien de bien mirobolant hélas. Ainsi, malgré des défauts évidents, Resurrection demeure néanmoins plus convaincants que le reste des ersatz de Seven sortis quelques années après...