Un teen-movie sympathique, sur fond de magouilles américano-vietnamienne (rien que ça !).

Second long-métrage pour Graeme Clifford, si son nom ne vous dit rien, c'est bien normal, car il n'a aucun film notable dans sa filmographie, en dehors de la mini-série télévisée Le dernier parrain (aucun rapport avec la trilogie de Francis Ford Coppola).


Avec Skate Rider (1989), on pouvait s’attendre au pire comme avec Le Gang des BMX (1983) avec Nicole Kidman ou encore le nanar Skate Gang (1986) avec Josh Brolin, mais heureusement pour nous, il n’en sera rien.


On est devant un pur film familial qui a sous nul doute dû amuser et divertir les ados skater dans les années 80 & 90. Le film met en scène des passionnés de skateboard, lorsqu’un beau jour, Vinh le frère adoptif de l’un d’entre-eux est retrouvé mort. La police conclue à un suicide, mais Brian son frère est persuadé du contraire et décide de mener sa propre enquête.


Vinh avait découvert que la boutique dans laquelle il travaillait servait de couverture pour expédier à l’étranger, non pas des médicaments (pour la Caisse de secours anti-communiste vietnamienne) mais des armes. C’est donc armé de son skateboard et de toute sa panoplie (casque, coudières, genouillères, …) que Brian se lance dans la recherche de la vérité et va mettre à jour un consortium militaro-industriel américano-vietnamien (rien que ça !).


Bien évidemment, il faut faire l’impasse sur le scénario abracadabrantesque, on est clairement sur du teen-movie. Avec des jeunes décontractés, qui skatent cheveux au vent et font des figures de ouf dans les piscines abandonnées des particuliers quand ils ne s’accrochent pas l’arrière d’un bus (par ce que ça fait cool !). Le pitch est assez simpliste mais l’originalité se trouve ailleurs. Notamment dans son casting où l’on retrouve le tout jeune Christian Slater (Le nom de la rose - 1986) aux côtés notamment de Tony Hawk (et de ses rares apparitions).


Pour la petite anecdote (qui devrait plaire aux skaters), Stacy Peralta (membre des Z-Boys) a officié sur le film en tant que conseillé technique. A noter enfin, le placement de produit très massif envers Pizza Hut (avec notamment Tony Hawk au volant).


Il en résultat au final, un film assez sympathique et divertissant, avec quelques cascades en skate et une course-poursuite sur autoroute (avec un passage impressionnant en skate sous un semi-remorque).


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« Si j’avais un chien qui avait votre gueule, je lui raserais le cul et lui apprendrais à marcher à reculons. »


Mes autres répliques

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le 31 déc. 2020

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