Beetle Borgs

Premier véritable long-métrage mettant en scène uniquement les personnages et l'univers de "Star Trek : The Next Generation", ce huitième opus délaisse la médiocrité du précédent film pour se consacrer à une aventure riche en action et en rebondissements, renouant brillamment avec l'esprit de la série. Remettant sur le tapis les fameux Borgs (nouveaux extra-terrestres à moitié bioniques issus de la série TV), Premier contact se révèle être un long-métrage très sombre, jouant avec la part d'humanité du Capitaine Picard, lui qui a été autrefois asservi par les terrifiants aliens...

Le scénario, rocambolesque au possible, nous entraîne dans le passé, au 21e siècle plus précisément, la veille du Premier Contact, jour historique où humains et extra-terrestres issus de différentes galaxies se sont enfin rencontrés, créant dès lors une alliance entre les différentes races de l'univers. C'est ce jour-ci que les Borgs veulent empêcher en retournant dans le passé et en tentant de tuer l'homme responsable de cet évènement historique. Mais c'est sans compter sur les membres du fringant nouveau Enterprise-E qui va tout faire pour contrer les Borgs.

Autour d'une mise en scène incroyablement dynamique et surtout visuellement époustouflante (la meilleure à ce jour), ce huitième film joue donc la carte de l'action et de l'originalité. Les néophytes auront bien sûr du mal à connaitre les nombreux personnages mais les fans s'amuseront à nouveau des incompréhensions humaines de l'androïde Data, des répliques fumeuses de Picard et son second Riker sans oublier la bestialité du Lieutenant-Commandant Worf et l'incroyable prestation d'Alice Krige dans la peau d'une Reine Borg aussi séduisante que terrifiante.

Ainsi, outre son fantastique scénario, son approche beaucoup moins bavarde et son humour plus contenu, Star Trek : Premier Contact bénéficie aussi de monstrueux effets visuels surprenants d'efficacité, que ce soit pour la conception de la Reine Borg, lors de combats explosifs encore de plans larges hallucinants (le plan d'intro pour ne citer que lui). Jonathan Frakes (qui campe le Commandant Riker) est visiblement autant à l'aise devant que derrière la caméra pour sa première réalisation. On le félicite, ce huitième film étant tout simplement l'un des meilleurs de la saga et le meilleur de celle tirée de "The Next Generation".