16 ans après le dernier épisode de la première trilogie, une nouvelle trilogie voit le jour. Elle faisait partie dès l’origine du projet de George Lucas qui avait envisagé de décliner la saga Star Wars en trois trilogies. Il avait fait le choix de ne pas les sortir selon l’ordre chronologique des événements racontés. Et je trouve que c’est une excellente intuition. En effet, si la trilogie sortie dans les années 80 voyait se résoudre un premier arc narratif, elle attisait la curiosité sur les zones d’ombres de l’histoire : qui était Dark Vador ? D’où venaient ses deux enfants ? Pourquoi avaient-ils été séparés l’un de l’autre, etc. Si la sortie des films avaient suivi l’ordre des événements, le mystère, le suspens entretenus autour des personnages n’auraient pas existé.
Les trois premiers volets ayant connu le succès que nous connaissons, George Lucas pouvait désormais s’atteler à raconter les origines de ses personnages et sortir trois nouveau volets.
Le générique d’ouverture nous replonge immédiatement dans le monde mythique de cet univers imaginé par Georges Lucas, le texte défile au son de la musique célèbre de la saga. Star Wars est rené !
En 16 ans les effets spéciaux ont évolué, et la qualité visuelle est au rendez-vous. Les costumes sont somptueux. Les divers mondes sont riches et variés : de la planète désertique de Tatooine au monde subaquatique d’Otoh Gunga. Les acteurs sont totalement impliqués et parmi eux une toute jeune Nathalie Portman au côté de l’acteur chevronné Liam Neeson. Le personnage Jar Jar Binks est assez lourd, mais il ne coule pas tout le film pour autant.
L’intrigue joue de nouveau la carte du mystère autour des personnages : de la reine Padmé au tout jeune Anakin aux dons peu ordinaires. Et à côté de l’intrigue qui noue ses fils, les scènes d’action sont au rendez-vous avec, en particulier, la course de podracers bien sûr, et aussi le combat avec Maul, magnifiquement chorégraphié et accompagné par la sublime musique de John Williams.
Cet opus qui relance la saga ne démérite pas et il suscite l’intérêt de découvrir la suite.
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Critique remise à jour en janvier 2025