La vie d’un jeune couple s’en retrouve brisée le jour où un pédo-criminel du nom de John Kozlowski kidnappe leur fils Benjamin. Ce dernier sera retrouvé mort quelques jours plus tard et son assassin condamné. Mais le jugement ne satisfait pas les parents (condamné à 25ans de prison) et ces derniers décident de kidnapper à leur tour le tueur pour lui faire subir les atroces souffrances qu’il a lui-même fait endurer à leurs fils.
Six mois après le très réussit Les Sept Jours du Talion (2010) de Daniel Grou (aka "PodZ"), une seconde adaptation du roman "Les Sept Jours du talion" de Patrick Senécal a vu le jour. La première version était québécoise, elle avait fait le tour des festivals et n’était pas passé inaperçu. Bien évidemment, il fallait que les américains s’en emparent pour en faire leur propre adaptation (pas foutu de distribuer la version originale sur le propre sol, en l’absence d’acteur connu, des dialogues au compte-goutte et sans la moindre musique, clairement cette excellente adaptation n’aurai pu convenir à un public habitué aux blockbusters balisés et prémâchés, bien trop loin des standards habituels).
Résultat, on retrouve l’inconnu Robert Lieberman (Visiteurs extraterrestres - 1993) derrière les manettes de cette « libre » adaptation du roman (dont bon nombre d’éléments ont été remplacés). On passe ainsi d’un rape and revenge à un banal torture porn, le tout étant clairement dénué d’un quelconque intérêt et filmé par un chef op’ aux abonnés absents (l’image est bien trop sombre, illisible et cramé au sépia). L’intrigue quant à elle est bâclée à la va-vite, si bien que les parents se transforment en bourreaux avec une facilité et une aisance déconcertante (question crédibilité, on repassera). Quant aux acteurs, on retrouve le fadasse Jesse Metcalfe (le jardinier dans la série TV Desperate Housewives) & Erika Christensen dans les rôles principaux, l’ennui c’est qu’ils sont clairement dépourvus de talent et cela saute aux yeux constamment.
Bien que le film ne dure pas plus de 80min, on a largement le temps de trouver le temps long et ce n’est pas pseudo twist-ending final qui viendra sauver l’ensemble.
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