Tireur-au-flanc
Le film commence lentement, continue lentement et finit lentement. Jamais je n'ai vu une guerre aussi lente, avec des mouvements aussi coupés, des manœuvres tronquées, des attaques molles à...
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le 19 mai 2022
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1915 : alors que les Allemands progressent sur la ligne de front, Arturs, 16 ans, abandonne la ferme familiale et s'engage dans la guerre avec son père et son frère. Dvēseļu putenis coche toutes les cases du film martial, avec un versant patriotique prononcé sur la fin, puisque la guerre civile pour l'indépendance termine ce chapitre de l'histoire lettone. La réalisation est spectaculaire, avec une véritable immersion dans la mitraille, au point que certains ont comparé le film à 1917. Mais ce récit d'un Letton armé capte moins l'attention dès qu'il s'éloigne du théâtre des batailles, notamment à cause d'une interprétation trop disparate, celle du principal protagoniste est à blâmer, entre autres, et d'un scénario qui ne précise pas suffisamment les enjeux, à moins de connaître ce pan d'histoire sur le bout des doigts. Mais les importants moyens mis en œuvre se voient à l'écran et son ambition est palpable. Il est logique que le film ait été choisi pour représenter la Lettonie aux Oscars 2021.
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le 13 janv. 2021
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