J'avais bien aimé Dorm Daze, et j'ai mis longtemps avant de me rendre que Transylmania en était un spin-off qui ne disait pas son nom, puisqu'on y retrouvait quelques acteurs, dont Tony Denman. Le film, sorti en 2009, a rencontré un incroyable flop dans les salles américaines, entraînant quelques poursuites judiciaires. Descendu par la critique, j'y ai pourtant retrouvé ce qui m'avait plu dans Dorm Daze.
Le film suit les aventures d'une poignée d'étudiants américains qui se retrouvent dans la seule école qui veut d'eux, en Roumanie. Bien sur, cela ne peut être que dans un château où il se passe des choses pas très orthodoxes, avec le retour d'un vampire à la recherche de sa bien aimée ou un directeur d'école nain qui pratique la couture à échelle humaine.
Alors oui, rien de bien sérieux dans tout ça. Entre le teen-movie et la parodie de films d'horreurs, Transylmania reprend deux des éléments qui m'ont plu dans Dorm Daze : un scénario bien rythmé à défaut d'être d'une grande finesse ainsi qu'un casting de teenagers bien trempé, bien qu'un peu plus réduit. Le duo de drogués gaffeurs interprétés par Patrick Cavanaugh et Paul H. Kim sort du lot.
Certes, le film n'est pas d'une grande subtilité, et n'hésite pas à en faire un peu trop. Mais c'est aussi ce qui le rend attachant, avec les qualités évoquées ci-dessus. Transylmania représente peut-être un plaisir coupable pour moi, je suis peut-être le seul à apprécier les scénarios de Worm Miller et Patrick Cavanaugh. Je n'ai peut-être aucune once de bon goût. Mais, bon sang, j'ai vraiment apprécié ce film.
(Et je caresse l'espoir que dans dix ans, ce film sera devenu culte et on me rendra hommage pour ma clairvoyance. Laissez moi rêver)