un nanar cultissime pour tout amateur de navets qui se respecte

Vivre pour Survivre (1984) aussi connu sous les titres "White Fire" & "Le Diamant" est un nanar cultissime pour tout amateur de navets qui se respecte. Réalisé par Jean-Marie Pallardy, un réalisateur français méconnu du grand public mais prolifique cinématographiquement parlant (Règlement de femme à OQ corral, L'Amour chez les poids lourds, L'Arrière-train sifflera trois fois, Le Ricain, etc). Il gagne réellement ses lettres de noblesse (auprès des cinéphiles aguerris), grâce à ce film, une coproduction Franco/Anglo/Turque où pour l'occasion, il s'anglicise et devient John-Mary Pallardy. Au final, le film est devenu au fil des années un nanar de référence dans le cinéma (de genre) français, rarement on aura eu la chance d'avoir autant de défauts (aussi flagrant) dans un seul et même film, à commencer par les acteurs où leur seul présence face caméra déclenche des fous rires, entre ceux qui ne savent pas jouer et les innombrables figurants turcs moustachus, sans oublier le plus important : la dégaine de Robert Ginty, sa moustache, ses tenues vestimentaires et sa coupe de cheveux. Mais ce n'est pas tout, à cela s'ajoute les cascades ratées, les dialogues improbables ("dommage que tu sois ma soeur" dit le héros à la femme dont il est tombé amoureux), les incohérences de certaines scènes, le montage tout bonnement apocalyptique avec ses innombrables faux raccords, des décors futuristes en carton (que viennent-ils faire la ???), des déguisements rouge flashy tout droit sorti de la série télévisée "V : Les Visiteurs", sans parler des hideux casques à la Dark Vador. A noter tout de même une distribution des plus surprenante et réussie, avec dans les principaux rôles aux côtés de Robert Ginty : Gordon Mitchell, l'hilarant Jess Hahn et la séduisante (!) Belinda Mayne.
Vous l'aurez donc compris, ce film n'est pas devenu culte pour rien, ses nombreuses incohérences nécessite de voir le film plus d'une fois, car certaines subtilités peuvent nous avoir échappé, à voir entre amis, vous ne serez pas déçu (à condition d'aimer ce genre de film).


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le 27 avr. 2011

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