Pour ceux qui aiment écouter des solos de tronçonneuse en lisant.
C'est en suivant le fil d'actualité de El-thedeath que je me suis rappelé de Zombie Fight Club qui trainait dans mes envies depuis longtemps sans que j'ai trouvé assez de temps à perdre pour me poser devant ce "truc". C'est fait, et le résultat a failli me lobotomiser sur le coup.
J'en arrive à la conclusion que Joe Chien est un nihiliste. Il nie le moindre sens à son œuvre, à la vie, à l'humanité... quel besoin donc d'avoir un scénario, noooon, ça c'est pour les petits joueurs !! Lui il a eu une idée, un soir de cuite après avoir maté Land of the Dead et The Walking Dead. Sans vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain, rien n'est à sauver là dedans. Joe Chien se contente de filmer des actrices à moitié à poil qui se font bouffer par des zombies, des gunfights mous du genoux. Le résultat : un no-brainer testostéroné qui n'a rien à envier à une production Steven Seagal. Et côté zombie, ça se rapproche plus d'un Virus Cannibale... ou un Zombie Ass Toilet of the Dead.
Le film se déroule en deux temps, si, si, on peut identifier deux temps ! Un premier (nul et moche) où une équipe de flic dont le chef ripou (The Raid ?) est venu pour tuer des dealers de drogues. Mais les dealers, qui préparaient une orgie avec moult jeune filles, sont tombé sur des pilules avariées qui transforme les minettes en zombie affamée. De là, panique dans la barre d'immeuble, "Pan Pan Boum Boum !", effets de sang d'un ridicule consommé. Ce film est une horreur visuelle que même moi avec Final Cut et After effect je te fais des effets et un montage plus sympa. On remarque beaucoup Jessica C dont la plastique avantageuse sert le propos du film... Pan, pan, boum boum !! Andy On a le mérite de savoir se battre, il fait du mieux qu'il peut pour surnager dans cet océan de médiocrité crasse qui te laisse violé et vidé après une 1h40 de pure horreur.
Pour en parler rapidement, la seconde partie sur laquelle le film base sa com' est la plus intéressante. Dans un monde post-apo, un sadique qui maintient en vie sa fille zombie, est devenu gouverneur et organise des combats entre morts-vivants et humain a attraper nos deux héros et leur fait subir d'ignobles tortures.
Joe Chien ne cache aucunement ces inspirations, mais les souille à jamais. Finalement, il ne me reste de cette œuvre que l'impression d'avoir visionné une heure quarante de Torture-porn (des viols en prison, t'as vu comme c'est subversif !) avec des zombies. L'affiche donne assez envie, pour les amateurs de nanars et de comédies gores ou les adolescents libidineux en manque de chair. Ici, contrat rempli, c'est moche, c'est nul, c'est gerbant et racoleur. Foncez :D
Petit aparté, dans une interview à propos de son précédent bousin, Joe Chien disait vouloir faire des films jamais fait en Chine ou à Taiwan. Il semblait assez fier de ses productions, le malheureux...