Malaise et incompréhension pour ma part. Ni fiction, ni documentaire, on est surpris à s'imaginer une équipe en voiture qui suit les deux personnages (pourtant vendu comme un documentaire intimiste). À bicyclette avait tout pour être un documentaire touchant et authentique, mais il se perd dans un pathos qui n'était pas nécessaire. On se demande si les dialogues sont écrit d'avance, et, si tel est le cas, le manque de profondeur du récit a de quoi être malaisant. Heureusement, un homme vient sauver ce naufrage : Philippe Rebbot. Avec sa personnalité unique et son talent pour l’autodérision, il injecte un peu de vie et d’humour avec des punchlines qui m'ont, pour le coup, fait rire aux éclats.