Mathias Mlekuz signe dans ce film quasi documentaire un hommage poignant à son fils décédé. L’œuvre, à la fois intime et sincère, se distingue par des dialogues réfléchis et une narration qui invite à la méditation. On ressent la douleur, la nostalgie, mais aussi la quête de rédemption du réalisateur, qui se livre sans artifices.
Cependant, sur le plan cinématographique, le film manque de dynamisme et peine à capter entièrement l’attention du spectateur, rendant certaines séquences quelque peu lentes. Au final, À Bicyclette demeure un hommage touchant et authentique, même si, d’un point de vue purement narratif, il laisse un goût d’inachevé.