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Sac de flashbacks colorés au goût acidulé fêtant joyeusement la mort de chacun des personnages. Seuls les seconds couteaux auront la vie sauve.


L’allure des killers et leur attitude pourraient faire penser à Tarantino, mais on est clairement encore dans le film noir, avec la couleur pour lui refaire un semblant de beauté. On ne dirait pas qu’on est en 1964.


Aucune psychologie, de la musique pour la remplacer, des post-synchronisations, des transparences ridicules en voiture, et en prime Ronald Reagan, piètre acteur ayant étrangement plus la carrure d’un homme politique qu’un escroc (on change un escroc pour un autre, le tout est de trouver sa vocation), et qu’on retrouve ici brièvement travesti en policier de la circulation.


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Limguela_Raume
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le 27 mai 2019

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Limguela_Raume

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