Charité bien ordonnée commence par soi-même
Ça s'ouvre sur cette perle : "allez on va déménager en Amérique du Sud. Ça tombe bien, j'ai toujours voulu faire de l'humanitaire" (puis on a mentionné la "jungle" et là j'ai juste lâché ma fourchette).
C'est l'histoire d'un alcoolo joué par un acteur (clairement pas method-acting avec un *très* léger accent) et d'une femme qui a réussi à être chirurgienne malgré un déficit intellectuel et juste cérébral assez sévère (si c'était le vrai pitch ç'aurait été bien mais en fait non).
Une histoire de grossesse aussi crédible qu'un ventre en polystyrène qui ponctue des scènes d'hystérie et de niaiserie sans fin.
Ça se termine sur une scène incompréhensible et évidemment niaise, qui se veut certainement lyrique, mais qui montre juste qu'apparemment on a pas besoin de scénario pour faire un film aujourd'hui.
Ni de sens du rythme. Ni de savoir raconter une histoire en fait.