En joues
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Polar nonchalant à la limite parfois de la paresse mais à l'ambiance digne de Melville. Jerry Fujio y pousse la chansonnette.
Quand un tueur à gage, tireur d’élite, prend sa cigarette pour la foutre à la fenêtre et regarder d’où vient le vent, on peut être certain qu’on ne va pas s’amuser et que le film va s’appliquer à décrire consciencieusement la fuite qui suit immédiatement sa petite séance de tir aux pigeons. À ce niveau, c’est plutôt réussi, on sent l’influence de Melville, l’application muette d’un Samouraï à se faufiler telle en anguille pour échapper à ses meurtriers (le film de Melville est postérieur de seulement quelques mois), l’ambiance emprunte aussi allègrement aux films italiens, que ce soit les westerns ou les polars (la musique est clairement morriconesque, et réussie d’ailleurs). Seulement le film, en dehors de tout ces emprunts (qui ne le sont sans doute pas d’ailleurs, le film étant bien contemporain à ce qui se faisait en France ou en Italie), souffre de quelques défauts qui peinent à cacher ce qu’il est, une série B sans grandes prétentions, ni même sans grand moment de cinéma (bof, le duel final, OK).
La structure d’un polar, pour éviter qu’on s’arrête à la bêtise de son canevas, il y a souvent intérêt à y jouer des allers et retours, des fausses pistes, des digressions utiles au développement psychologique (aussi mince soit-il)… ou au contraire, on peut prendre le parti de jouer à fond la carte de l’épure.
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Créée
le 23 oct. 2023
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