En joues
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Il s'agit d'un excellent film noir très flegmatique et en grande partie mutique où l'on retrouve avec grand plaisir Joe Shishido qui renoue avec un rôle de tueur solitaire et minutieux proche de celui de la Marque du tueur (sorti justement la même année). Je ne connaissais pas Takashi Nomura mais il livre un excellent boulot avec une réalisation précise, limpide et parfaitement clinique et millimétrée à l'image de son héros. Le noir et blanc en scope est tout aussi classe avec ce sens du cadre virtuose typique du cinéma japonais de cette période, agrémenté d'une photo très contrastée.
Le final est grandiose avec Shishido qui s'apprête seul à faire face à des ennemis en surnombres. Une longue séquence anthologique, divinement découpée jouant à merveille de l'immense espace vide et d'une blancheur aveuglante. On pense alors fortement à Sergio Leone mais avec une dimension quasi surréaliste par son contexte que certains considèrent comme existentialiste.
Ces dernières minutes méritent largement à elle seule un visionnage et excuse quelques baisses de rythme. Mais le film est tout de même régulièrement réjouissant et inspirée. Chaudement recommandé
Créée
le 4 oct. 2016
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