Love will tear us apart
Je suis incapable de me rappeler de qui j'ai pu récupérer ce film assez confidentiel, et qui a trainé un long moment sur mon disque avant que je me risque à le regarder, mais je le ou la remercie...
le 11 mai 2013
4 j'aime
La littérature Harlequin a parfaitement le droit d'avoir accès aux grands écrans, et la sensibilité "populaire" italienne n'est pas la moins pertinente pour se coltiner avec les codes du mélo : chirurgien déchiré entre un amour "déclassé" et fidélité conjugale, opérations de la dernière chance, enfant en danger, fantôme bienveillant d'un amour perdu... Castellitto affronte toutes les niaiseries du genre, et c'est tout à son honneur. Malheureusement, Castellitto veut aussi nous prouver - c'est son premier film - qu'il est plus malin que son matériau de base, et ça, c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire : renoncer à la trivialité qu'appellent les poncifs pour faire du "beau cinéma", à coup de trucs de narration et de mise en scène "dans le coup". Le résultat est un film tiède, qui se ridiculise régulièrement à force d'excès piteux (en partie dû, il est vrai, à une contre-performance terrible de la Cruz, littéralement paumée dans un rôle qu'elle n'assume pas), et qui nous laisse, pour finir, complètement indifférents. [Critique écrite en 2009]
Créée
le 17 mai 2015
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