Wannabe... Nymphomaniac
"J'ai peut-être des thunes mais je suis pas une limace !" Il y a tout de même du bon dans le premier long-métrage de la romancière française Delphine de Vigan. Quelques (rares) dialogues et...
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le 20 janv. 2014
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Lorsque Valérie Bonneton ingurgite par inadvertance une poudre aphrodisiaque, on rit de bon cœur. Et c’est à-peu-près la seule fois. Plus embarrassante que comique, la première réalisation de Delphine de Vigan échoue à esquiver la vulgarité qui menaçait son propos de base, et le perfectionnement de la libido devient rapidement un fourre-tout où s’empilent clichés pénibles et idées saugrenues. Les séquences au bureau ne semblent pas vouloir se terminer, si bien qu’elles donnent l’impression de meubler entre deux initiations sexuelles. Surtout, on reste estomaqué devant l’amateurisme d’une mise en scène approximative voire absente qui fait se succéder les petits plans fort laids, mal cadrés mal fichus. L’ouverture du long-métrage, où l’on suit une jeune fille en train d’apprendre un sport nautique, annonce d’emblée la couleur : la laideur de l’image n’a d’égal que l’inefficacité du montage à dynamiser la scène. S’il n’y a, en fin de compte, pas tant de sexe que ça dans À Coup sûr, du cinéma, peau de balle. Un coup dans l’eau.
Créée
le 8 nov. 2019
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