Vide abyssal... l'histoire d'un masacre audiovisuel en 3 actes

Arrêtez de critiquez, le film s'est simplement trompé de classification, ce n'est pas une comédie mais un drame, un drame cinématographique. Un drame en 3 actes.

1er acte, avant le départ en voiture, malaise, malaise car on imagine les scénaristes pliés en deux en écrivant les dialogues... Mes les scénaristes carambar font mieux les gars.
On se demande ce qu'André Dussollier fait là, lui même se demande ce qu'il fait là ou alors il n'en a tout simplement rien à carrer et s'investit dans son rôle de débile profond à 300%, en tout cas, il est mauvais.

2eme acte, ils montent dans la voiture, on se dit, c'est bon ça va démarrer, de l'humour, (même) un peu débile va commencer, mais de l'humour quand même, et bien non.... La voiture roule plus vite que le film met à démarrer.
On continue sur un enchevêtrement de scènes, genre puzzle, sans queue ni tête, mises bout à bout, pas plus drôle les unes que les autres.

3eme acte, la voiture est bloquée à 150 km/h, c'est bon, on va partir à fond les ballons, c'était long à démarrer mais c'est bon, on va enfin rigoler... un peu ...
Non, en fait non, toujours pas. Le malaise est toujours là.
D'autant plus que j'avais vendu le film comme ceci à ma femme : "j'ai vu la bande annonce, ça sent vraiment le mauvais film, mais un ami m'a dit : j'ai beaucoup ri, je l'ai regardé 2 fois ! ok allons y, testons". Résultat, ma femme m'a quitté, j'ai perdu un ami... Merci Nicolas Benamou.

On termine par le générique, meilleure partie du film.

Verdict final : navet + navet + navet + navet = gros navet, bon appétit bien sûr.