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Ce qui reste
Un simple drap pour raconter une histoire de fantôme. Comme si nous étions revenus à l'âge de l'enfance. Mais une histoire comme aucune autre. C'est une histoire sur ce qui reste. Comme la lumière...
le 10 janv. 2018
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On est dans de beaux draps.
Archétype du film-de-poseur, A Ghost Story est fake, vain, n'a rien a dire, et comble son manque flagrant de réflexion avec des scènes sans vie allongées jusqu'à la nausée. Il devrait être mignon et sage, mais c'est un poupon pisseur repoussant.
Une heure trente durant, David Lowery se la pète avec son cadre 1,33/1 à coins ronds, ses plans interminables de tarte et de regards par la fenêtre, sa pseudo-philosophie de soirée arrosée... que des artifices flagrants, dignes d'un hipster adolescent qui croit avoir percé le secret de la vie plutôt que ses boutons.
S'il avait été un court métrage étudiant de huit minutes, je me serais volontairement laissé séduire, et j'aurais mis de côté une partie de mes griefs, comme le caractère arbitraire de qui a le droit de revenir en fantôme ( la famille Ingalls exterminée par des Indiens n'a pas eu le bon sens de mourir avec des draps, apparemment... ) ou encore la règle de quel fantôme peut voir quel autre fantôme...
Mais même en le regardant au double de la vitesse, A Ghost Story est chiant comme la mort.
À la fin, David nous envoie le pied de nez ultime : son MacGuffin il ne savait même pas lui-même ce qu'il y avait dedans et il nous fait croire que c'est mystérieux et hype. Pauvre con, va mourir !
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2017 - FLOP 10
Créée
le 10 sept. 2018
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