Jusqu'à ce que le nom d'A.K. soit légende !

Si j'ai bien aimé le visionnage, en prenant le temps d'y réfléchir vite fait je suis assez partagé au final.

J'ai regardé Ran exprès pour voir ce docu en suite et ok j'ai bien aimé mais c'est clairement pas un film pour moi (kurosawa de manière générale, je vois un peu l'intérêt mais je suis loin d'êter fan), j'en attendais donc pas mal de ce film pour potentiellement revenir sur mon avis. Connaissant un peu Marker, je m'attendais à du solide niveau analyse, d'autant qu'on est dans la culture japonaise.

Alors oui ce qu'il dit sur les cheveux est intéressant, l'anecdote sur la pluie sympathique mais en fait ya quasiment aucune analyse, un peu déçu de ce côté là (faut vraiment qu'un jour je me décide à voir la vidéo d'EFAP).

Mais bon c'était marqué making off, c'était visiblement pas le but du film. Et finalement j'ai bien aimé malgré mes attentes. Déjà parce que j'ai jamais regardé de making off en fait, à part les vidéos de guimfocus et quelques infos par ci par là, je sais pas vraiment comment on tourne un film donc le voir un peu là j'ai trouvé ça sympa : voir les gens bosser dans les champs, sur les projecteurs, reprendre les acteurs, le brouillard maintenant j'arrive un peu mieux à imaginer le temps que ça prend de tourner.

Ya aussi que, je sais pas vraiment pourquoi mais, j'ai vraiment sentis le "présent", sentir que pour les gens que je vois, ils vivaient la sensation de présent que moi actuellement. C'est sûrement décorrélé du film mais voilà.

M'enfin à part, j'en sors quand-même un peu frustré, j'aurais aimé plus comprendre comment ça fonctionne exactement tout ce bordel (les échanges entre les 7 "samourais" et AK, la transmissions d'ordre, ya surement eu des conflits pendant le tournage). Puis bon AK qui est montré comme un vieux type qui médité dans les herbes bon pourquoi pas j'ai un peu de mal à croire qu'il soit aussi "idéal" à ne pas imposer sa tyrannie, vu qu'on le voit peu en difficulté.

Donc c'était clairement pas passionnant mais voir des petits détails et des gens qui mangent et se réchauffent ça me suffit.

Disons que c'est un cas où mon appréciation subjective diffère pas mal de l'intérêt rationnel que je donne au film quoi.

(puis la citation de camus, je suis pas convaincu de l'analogie là Christian même si je suis très content d'avoir entendu sa voix et ses intonations)