Play mobile en avant les histoires (débiles)

Liberté. C'est ce terme que Netflic doit employer à tout va pour justifier son incapacité à respecter un auteur et sa propension à faire place nette (pour la culture ouauque ?).

Liberté avec l'histoire

Liberté avec le roman.

Liberté avec le personnage principal.

Liberté avec... Tout.

Au point que si cela montre bien la situation de la guerre tant désirée par nos dirigeants et soutenue par les débiles profonds qui leur lèchent les fesses (le temps passe mais ne change pas), en revanche cela donne un film totalement décousu et déformé en comparaison au livre de E.M. Remarque, au point qu'il faut écrire à l'écran les points temporels tel un nul graffite les murs.

Déformation il n'y a pas d'autre mot.

Car si le film déforme le livre, il déforme aussi la réalité historique. Les seules troupes à vouloir en découdre quelques heures avant l'Armistice tant attendue, furent celles des Français et surtout celles des Américains, pays toujours très apte à mener la guerre hors de ses frontières et à vouloir se débarrasser des puissances rivales. Pourquoi vouloir tant charger les Allemands ? Mystère.

Encore un petit coup d'anticléricalisme au passage...

A l'occasion on notera la présence du religieux chrétien uniquement pour souligner son influence caca-boudin dans un hôpital qui ressemble plus à un mouroir rempli d'opportunistes prêts à tuer n'importe quel faiblard pour une soupe qu'à un lieu de rédemption. Les 2.949 prêtres diocésains, 1.571 religieux, 1.300 séminaristes tombés au champ d’honneur et 375 religieuses mortes au service des soldats, ce qui en pourcentage représente autant que les pertes des agriculteurs français, soit la catégorie socio-professionnelle qui a fait le plus grand sacrifice pendant cette guerre, doivent apprécier.

Netflic à force de revisiter les classiques finit par se fourvoyer.

En dehors des effets spéciaux il n'y a franchement plus grand chose à voir, au point que le titre n'est même plus justifié : hors sujet !