Les cons, ça ose tout. Blake Edwards, t'es vraiment un con.
Un film se doit d’être jugé sur ce qu’il est, par sur ce qu’il y a autour de sa création. Cependant, quand on arrive à des extrêmes comme ce Trail of the Pink Panther, on ne peut qu’en prendre compte.
Peter Sellers est mort en 1980. Plutôt que de laisser la saga de La Panthère Rose où elle devait rester (dans les archives), Blake Edwards décida d’en réaliser un nouveau, où il prendrait des scènes coupées des anciens opus, plus des scènes d’archives et il monterait le tout pour avoir un semblant de cohérence. Bien qu’ils soient 4 au scénario (2 seulement, les Waldman ne sont crédités que pour avoir participé aux scénarios des opus précédents), le film n’est pas très recherché : on a un clip show de sitcom grandeur nature à la place d’un vrai film, où les extraits sont mal choisis, pas drôles et vraiment pénibles. Le seul sourire que ce film obtient, c’est lors du passage de Robert Loggia. Le deuxième, c’est lors du générique de fin, la seule chose vraiment dynamique et drôle du film, un montage ultra rythmé des plus grandes bêtises de Clouseau.
Morbide, jamais intéressant, plus honteux que prévu, l’hommage à Peter Sellers tourne court avec ce Trail of the Pink Panther, un navet comme on n’aime vraiment pas en voir.