le Vietnam : esthétique et clichés
Un film magnifiquement lumineux , superbement végétal, des plans parfaitement travaillés.
Je n'ai pourtant donné qu'une note médiocre car je n'ai pas été convaincue, le réalisateur ne m'a pas entraînée dans le film : il faudrait que je le revoie pour reconnaître les personnages féminins, je n'ai pas compris qui était qui, elles sont toutes belles, avec de longs cheveux noirs.
Je ne suis donc pas sure que l'intrigue ait été primordiale pour l'auteur : on suit une famille somme toute banale durant un mois, le laps de temps qui s'écoule entre l'anniversaire de la mort de la mère et celle du père, avec son lot de drames intimes, entre tradition et modernité, filmé de manière très esthétisante.
J'ai un peu eu, tout le long, l'impression d'être dans un documentaire sur le Vietnam, sans toutefois ces commentaires off qui n'ajoutent souvent rien aux images, mais qui ici m'auraient parfois aidé à resituer les protagonistes.
Autant les scènes intérieures sont sublimement filmées, et aussi cette maison flottante, l'île déserte dont on rêve, autant les scènes de paysage paraissent quelconques malgré leur beauté intrinsèque. Sont-ce les producteurs qui ont insisté pour mettre du paysage ? ça affaiblit le film.
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