A Lamb in Despair est un bon p’tit film de serial killer qui ne s’arrête pas seulement sur les atrocités du déviant de service. Ici, le cinéaste s’intéresse à développer son personnage notamment à travers son passé qui l’a constitué tel quel. On pourra dire que c’est un peu facile dans le propos, il n’empêche que la mise en scène donne à voir. Pour un Cat.III, les prestations des acteurs n’est pas dégueulasses, loin de là. Et puis il y a un petit message qui dit en gros qu’il faut préserver nos mômes de la violence, alors changeons leur environnement pour éviter de voir naître des Ted Wu (tiens, il a le même prénom que Ted Bundy). Sympa.
Sinon en gros, A Lamb in Despair, c’est quoi ? On assiste à quelques scènes labellisées « Cat.3 » qui se respecte. J’aime particulièrement l’idée de l’esclave. « V’là le psychopathe ! » pourront s’écrier certains. J’en profite pour livrer une spéciale pour le joli minois de Sherming Yiu Lok-Yi qui livre quant à elle un discours à deux balles avec l’ami Anthony Wong sur le piratage : c’est mal mais ça peut être bien, bla-bla-bla… La scène de fin (pas celle de l’épilogue) m’a laissé un goût mitigé, pas tant sur le dénouement à proprement parlé mais sur les effets donnés avec l’entrée en scène des acteurs. J’ai trouvé cela un peu plat, pas bien fait et pensé. Bref, ça m’a laissé un goût bizarre, pas super dans le rendu ("effets spéciaux", réparti,…). J’aurai limite aimé quelque chose de plus simple et directe.
Sans ça, A Lamb in Despair est un Category 3 tendance serial killer qui se respecte, et qui va à l’encontre des éternels nichons à l’air et scène de viol à gogo. Pas mal. Enfin… on se comprend. Du coup, m'selles, m'dames, m'ssieurs senscritiqueurs ne vous étonnez pas de la note.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/08/09/a-lamb-in-despair-1999-tony-leung-hung-wah-avis-review/)