Critique de À six degrés de Daesh par Thomas Valero
J'ai adoré l'idée. Les jeux d'acteur sont pas merveilleux mais le scénario est vraiment bon. Bravo à l'équipe.
le 11 févr. 2017
Le titre laissait présager un truc misérabiliste horrible.
Puis non, en fait, c'est une comédie qui part de cette théorie des 6 degrés qui est assez drôles. Kevin Bacon avait fait un court-métrage à ce sujet (sur le fait que tout le monde connaît Kevin Bacon), c'était très drôle. Ici ça ne l'est pas parce qu'on est dans la simple explications sans originalité, sans gag, sans humour (ou si peu). La chute est complètement ridicule car elle vient de nulle part, difficile donc de rigoler. À la place il aurait pu couper la conversation et filmer des avions se cracher dans les tours, ça n'aurait rien changé, on n'aurait pas rigolé. Cela ne vient pas complètement de nulle part, c'est lié à Daesh, mais ce n'est pas une chute drôle, elle n'a pas été préparée, l'auteur part sur un terrain jamais abordé (la paranoïa, le combat contre le terrorisme). En plus le cheminement sur Daesh est trop facile, on n'y croit absolument pas.
Niveau mise en scène, c'est simple, ça fonctionne, du moins pour la partie principale ; la chute est moins efficace surtout au niveau de la transition où on comprend pas trop le rapport ; on le comprend parce que ça s'est déjà vu dans des films pro, mais en soi ce n'est pas une idée logique ni intéressante. Peut-êtr qu'il aurait mieux valu être face à un moniteur dès le début pour n'avoir plus qu'un traveling arrière pour découvrir les 'surveilleurs', là au moins la paranoïa aurait été installée ainsi que la lutte. Les acteurs sont moyens aussi : pas mauvais, ils ne font pas de fausse note, mais ils n'apportent absolument rien d'intéressant.
Bref, pas terrible.
Créée
le 10 févr. 2017
Critique lue 414 fois
1 j'aime
D'autres avis sur À six degrés de Daesh
J'ai adoré l'idée. Les jeux d'acteur sont pas merveilleux mais le scénario est vraiment bon. Bravo à l'équipe.
le 11 févr. 2017
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
120 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
107 j'aime
55