A tout jamais n'est pas tout à fait parfait mais l'on ne se lasse pas de le voir et le voir encore. Andy Tennant apporte un vent de fraîcheur à la traditionnelle histoire de Cendrillon, et c'est agréable. Notamment grâce à une Drew Barrymore féministe qui n'attend pas l'aide de son prince pour se libérer de ses corvées. On note également la présence rafraîchissante de Mélanie Lynskey (Jacqueline) comme belle-soeur qui pense par elle-même et montre une certaine compassion, plutôt que d'être simplement méchante et égocentrique comme Marguerite, cette dernière excellant tout de même dans le rôle de peste.
In fine, A tout jamais n'est pas parfait comme je le dit plus haut pourtant l'on se régale des paysages et autres codes d'époque, bien reproduit. Le film est talentueusement bien interprété avec ce qu'il faut d'émotions et de belles idées. Néanmoins, la magnificence du film repose selon moi sur la chimie entre le beau et attrayant Dougrey Scott et une Drew Barrymore bouleversante de sincérité et de tendresse.