Et bim ! Troisième film de Tobias Lindholm et troisième claque dans ta gueule. Qui le ménera jusqu'aux Oscars cette fois. C'est encore une fois avec son acteur fétiche Pilou Asbaek. Et c'est encore une fois très brillamment écrit et réalisé.
Sous son titre "A war", on s'attend évidemment à voir un film de guerre. Une promesse tenue, du moins dans sa première partie, hyper documenté et réaliste, qui s'attarde surtout sur le rapport entre la violence du métier de soldat face aux soucis familiaux d'un père absent que l'on doit gérer à distance.
Le film aurait pu se contenté de ça. Mais dans sa deuxième partie, le scénario bifurque de façon inattendu vers un film à procès, où le titre prend soudain un double sens. Une guerre que le soldat va devoir mené non pas sur le champs de bataille, mais dans un tribunal.
Belle conclusion, sur l'esprit de corps d'un bataillon, qui s'étends au-delà du cadre de l'armé, avec des soldats soudés aussi bien au combat que dans la vie. Le commandant protège ses hommes et ses hommes protègeront son commandant...