Malgré l'effet de surprise bien évidemment passé et le casting beaucoup moins attrayant, cette séquelle reste néanmoins toute aussi jubilatoire que son prédécesseur. Menée par un Jim Carrey toujours aussi peu avare en mimiques et en gestuelles désarticulées, cette aventure désormais africaine nous entraine dans une jungle noire dont chaque recoin cache un gag à exploiter par l'acteur-comique.
La personnalité farfelue de ce bon vieux Ace n'a pas bougé d'un poil, le détective animalier continuant à faire des tonnes pour peu de choses, n'hésitant pas à être outrancier et déjanté, que ce soit face à des aristocrates friands de fourrure ou à un chef africain dans sa propre hutte. L'intrigue tourne désormais autour d'une chauve-souris sacrée apparemment enlevée par de vils braconniers. Mais tout se complique quand on apprend que l'animal est la seule chose que déteste notre cher Ace !
Cette séquelle nous offre donc de nouveaux gags à se tordre de rire et des moments mémoriaux comme ce combat entre Ace et un petit guerrier africain décérébré, celui contre un crocodile ou encore ce fantastique prélude parodiant copieusement le Cliffhanger avec Stallone. S'enchainant autour d'une histoire toute aussi sympathique que son prédécesseur, ces moments hilarants sont servis sur une véritable plateau d'argent. Unique séquelle que Jim Carrey ai signée, Ace Ventura en Afrique reste un vrai divertissement, certes vulgaire, mais toujours aussi drôle.